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«Il faut miser sur la compréhension du Gouverneur de la BCT»
Publié dans Le Temps le 13 - 11 - 2020


p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le TEMPS-Khouloud AMRAOUI p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"La Tunisie en transition économique et sociale est confrontée aux effets d'une crise multiforme (économique, sociale, sanitaire et une stabilité politique accablante). Les effets dépressifs autoentretenus nécessitent un plan de redressement très rigoureux. Dans un contexte de crise pandémique, la stabilisation macroéconomique est très aléatoire que le contrainte budgétaire. Comme chaque mercredi, l'Institut des Hautes Etudes a organisé un webinaire sous le thème : « La Tunisie au creux de la vague stratégique de sortie de crise : rigueur et relance inclusive ». p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Les intervenants de cette vidéoconférence sont : Tahar El Almi, Professeur Associé â I'IHET, Ferid Belhaj, Vice-président Banque Mondiale MENA et Ezzedine LARBI, Professeur agrégé d'Economie. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Entamant le webinaire, Tahar El Almi, Professeur Associé â I'IHET, a fait savoir que les arbitrages difficiles s'imposent entre reprise économique et consolidation financière. « Notre pays est confronté à un important impératif d'assainissement budgétaire », a-t-il ajouté. p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman"; min-height: 11px;" p class="p3" style="text-align: center; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Rompre avec le mouvement p class="p3" style="text-align: center; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"de balancier et la gouvernance le jour au jour p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Pour sa part, Ferid Belhaj, Vice-président Banque Mondiale MENA, a dressé trois points essentiels sur lesquels il faut s'arrêter : « Le premier : s'il y a une position importante pour que nous puissions sortir de l'ornière, c'est la stabilité gouvernementale, c'est à la stabilité des politiques publiques. On ne peut pas continuer à faire le mouvement de balancier et gouverner le jour au jour. Ce n'est pas possible. Le 2ème point, c'est la volonté politique d'aller vers des réformes. Il y a des réformes « sans regret », qui sont des réformes que nous pouvons les faire quelque soit la situation. Avant la pandémie, la Tunisie était dans un état économique critique. La crise sanitaire n'a fait qu'exacerber ce phénomène que je le qualifie de « déliquescence économique». Il faut de la transparence, de la stabilité des marchés et un système judicaire qui marche. Il faut qu'il y a un meilleur dialogue avec les forces sociales et ce dialogue soit soutenu par une volonté politique réelle de faire avancer les choses. Le 3ème point, c'est de sortir vers l'extérieur. L'extérieur c'est l'environnement d'investissement local et international. Il faut montrer qu'il y a une vision. En Tunisie, je regarde un contraste. Les gens ne savent pas à quoi s'attendre. C'est là véritablement le nœud de l'affaire ». p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman"; min-height: 11px;" p class="p3" style="text-align: center; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"« Il faut miser sur la sagesse p class="p3" style="text-align: center; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"du Gouverneur de la BCT » p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Sur un autre volet, M. Belhaj indique qu'il n'est pas partisan pour la question de doper l'économie, parce que, selon lui, si on dope, c'est à court termes et ensuite, les choses s'effondrent. Toujours selon ses dires, ce qu'il fait le Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie est sage. Et d'expliquer : « il est entrain d'expliquer qu'on ne peut pas doper et que lorsqu'il y a une tension, il faut trouver un juste équilibre. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Il faut miser sur la sagesse du Gouverneur de la BCT. On doit mettre l'accent sur l'environnement des affaires. Il faut installer de la confiance dans les politiques publiques et dans la gouvernance du pays. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";" Il y a une opacité dans les choix de la politique publique ». p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Concernant la question du rôle de l'Etat dans l'économie, le Vice-président Banque Mondiale MENA a relevé une mauvaise compréhension quant au rôle de l'Etat dans l'économie : « Personnellement j'ai la conviction que l'Etat est en train de jouer un rôle qui n'est pas le sien. Ce n'est pas à l'Etat de faire. L'Etat doit faire faire. L'Etat doit permettre que les choses avancent. L'Etat doit réguler et réglementer ». p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman"; min-height: 11px;" p class="p3" style="text-align: center; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Nécessité d'avoir p class="p3" style="text-align: center; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"des programmes axés p class="p3" style="text-align: center; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"sur les résultats p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"D'autre part, Ezzedine LARBI, Professeur agrégé d'Economie a remarqué que depuis la révolution, le soutien budgétaire à la Tunisie de la part des institutions financières internationales s'élève à 3 milliards de dollars. Et de poursuivre : « Tous ces fonds ont été dirigés vers des dépenses de fonctionnement. La science économique se base sur des choix. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Il y a des choix et des arbitrages à faire. En Tunisie, on veut avoir le gâteau et plus que le gâteau. Les entreprises publiques sont une ligne rouge alors qu'elles continuent de bénéficier de l'appui budgétaire ! Il y a une carence de mise en œuvre. On n'a pas un calcul économique efficace. Notre pays a besoin des programmes axés sur les résultats. Je suggère un programme de six mois d'urgence ». p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";" p class="p4" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"K.A

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