pre class="aLF-aPX-K0-aPE" style="user-select: text; font-family: "Courier New", Courier, monospace, arial, sans-serif; white-space: pre-wrap; overflow-wrap: break-word; background-color: rgb(255, 255, 255); font-size: 14px;" Le président de la FTF a longuement parlé avant-hier au cours d'une interview accordée à Attessiade la situation actuelle du Club Africain. En gros, il a dit que le club de Bab-Jedid est actuellement sans bureau directeur depuis que le comité électoral indépendant l'a dissout. Ceci n'empêchera pas Abdessalem Younsi d'être le président du Club Africain à la tête d'un comité provisoire. Sans trop s'attarder sur ce que disent les textes, on a pu également comprendre que la dette du Club Africain est de 25 millions de dinars et que la moitié de cette somme doit être payée avant l'été prochain. Sans cela les « Rouge et Blanc » risquent une lourde pénalité pouvant atteindre vingt point au classement général, voire la descente en division inférieure. Le président de la FTF, à sa manière, a fait savoir qu'il est derrière la permanence du CA en ligue 1 en avançant de l'argent pour l'aider à payer ses dettes. Il est également l'instigateur de plusieurs actions qui ont permis au club de Bab-jedid d'éviter jusque-là le pire. Nous ne pouvons que saluer toute cette bonne volonté et ces actions répétées qui ont permis au Club Africain de maintenir la tête hors de l'eau. Toutefois, nous ne pouvons pas nous poser une question toute simple qui est la suivante : pourquoi maintenant et pourquoi avoir autant attendu avant de réagir ? La FTF aurait pu interdire, et pas seulement au Club Africain, de recruter et de s'endetter. Il aurait seulement fallu appliquer les règlements pour empêcher Abdessalem Younsi de recruter comme il l'a fait et avant lui Slim Riahi. La FTF et son président aurait dû exiger de tous les clubs un rapport financier à la fin de chaque saison pour leur permettre de renforcer leurs rangs au cours du mercato d'été. Sans cela aucun joueur ne sera qualifié. Les règlements sont faits pour être appliqués et le laisser-faire ne peut avoir d'autres conséquences que celles vécues par le Club Africain d'aujourd'hui. Mourad AYARI