Le Club Africain a perdu devant l'Olympique de Béja sur le score de deux buts à zéro. Une défaite méritée des protégés de KaïsYaakoubi qui n'a pu redresser la barre et qui s'est rendu à l'évidence que le mal du Club Africain est trop profond pour le soigner par un simple changement d'entraîneur, fut-il un enfant du club. Ce qui inquiète le plus, c'est ce niveau affiché et l'impossibilité de réagir à chaque que le groupe est mené au score. Après le match Kaïs Yaakoubi a parlé d'un navire sans skipper, d'un groupe sans âme. Il en pralait comme s'il ne le savait pas. Il l'a fait en ces termes : « Les joueurs n'étaient pas présents. Pour une première conclusion, je dirais que le derby a laissé des séquelles, surtout sur le plan physique. Sinon, sur le plan mental, le groupe est à l'arrêt. J'ai l'impression que le message n'est pas en train de passer. Il y a comme un blocage et je sens cette chose. Après quarante-huit heures passées à la tête du club, je peux dire que l'électrocardiogramme du groupe est plat. Il n'y a pas de signal. En douze matches, une seule victoire. Il faut indéniablement trouver des solutions. Si je devais expliquer encore ce qui nous arrive, je peux dire que le Club Africain est comme une famille sans un père. Les joueurs et moi-même, somme livrés à nous-mêmes. On navigue à vue au gré des vents qui nous balancent comme ils veulent ». Le Club Africain est avant-dernier au classement général et il lui sera difficile de quitter cette zone dangereuse du tableau surtout avec l'effectif actuel. Les coéquipiers de Ben Yahia seront, ce dimanche, confrontés au Stade Tunisien, une formation, elle aussi blessée après sa défaite à Domicile. Les stadistes se sont inclinés devant l'US Tataouine et ils auront à cœur de se racheter. Ceci pour dire qu'ils ne seront pas faciles à manier d'autant plus qu'ils évolueront loin du stade du Bardo qui ne leur porte guère chance...