p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le Temps - Walid KHEFIFI p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Alors que la crise liée à la prestation de serment des nouveaux ministres s'enlise et provoque un blocage au sommet de l'Etat, les missions de bons offices visant à mettre fin à la querelle d'interprétation de la Constitution qui oppose depuis plus de vingt jours les deux têtes de l'exécutif, le président Kaïs Saïed et le chef du gouvernement, Hichem Méchichi, se multiplient. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Après les solutions proposées par des professeurs de droit constitutionnel et certaines figures de la société civile, les quatre plus grandes organisations nationales ont décidé de prendre les choses en main. Le quartet réunissant l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA), l'Ordre national des avocats de Tunisie (ONAT) et la Ligue tunisienne de défense des droits de l'Homme (LTDH) s'apprêtent en effet à lancer une initiative de sortie de crise. Ces quatre organisations, qui avaient reçu en 2015 le prix Nobel de la paix à Oslo pour avoir animé deux ans plus tôt le «dialogue national» entre les partis politiques et permis au pays de sortir d'une grave crise politique qui menaçait sa transition démocratique, ont invité cette fois-ci une autre organisation nationale à se joindre à elles. Il s'agit de l'Union tunisienne de l'agriculture et de la pêche (UTAP). p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Le bâtonnier de l'Ordre national des avocats tunisiens, ME Ibrahim Bouderbala, a révélé, hier, que les cinq organisations se réuniront prochainement pour discuter des caractéristiques de l'initiative qui sera présentée pour résoudre la crise institutionnelle liée au remaniement ministériel. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Intervenant sur les ondes de Jawhara FM, Me Bouderbala a précisé avoir convenu avec le secrétaire général de l'UGTT, Noureddine Taboubi, de tenir une réunion entre les dirigeants des organisations nationales en vue de formuler des solutions communes à la crise actuelle. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Le bâtonnier de l'Ordre national des avocats avait été reçu mardi au palais de Carthage par le président de la République. La situation générale dans le pays, en particulier la crise politique actuelle, a été au centre de cette entrevue. p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman"; min-height: 10px;" p class="p3" style="text-align: center; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Solution politique p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Selon un communiqué de la présidence, Me Bouderbala a déclaré, à l'issue de la rencontre, avoir exprimé «le soutien de l'Ordre national des avocats aux efforts entrepris par le président Saïed en matière de lutte contre la corruption ainsi que dans la réforme de la vie politique en Tunisie». Il a également salué «la détermination du chef de l'Etat à assumer ses responsabilités en vue de faire réussir le processus politique, social et économique». p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Malgré l'obtention de la confiance de l'Assemblée des représentants du peuple depuis le 26 janvier, les nouveaux ministres proposés dans le cadre du dernier remaniement ministériel opéré par le chef du gouvernement n'ont pas pu prendre leurs fonctions. Le président de la République bloque depuis leur prestation de serment, une condition sine qua non à leur entrée en fonction. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Bien que la Constitution ne lui permet d'intervenir que sur les portefeuilles de la Défense et des Affaires étrangères, qui n'ont pas changé de titulaires dans le cadre du remaniement, le locataire du palais de Carthage s'oppose à la nomination de certains ministres soupçonnés d'être impliqués dans des affaires de corruption ou de conflit d'intérêts. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Le chef de l'Etat reproche également au chef du gouvernement de ne pas l'avoir consulté sur le remaniement voir et de ne pas avoir soumis la restructuration du gouvernement (des ministères ont été supprimés et d'autres fusionnés) au conseil des ministres comme le stipule l'article 92 de la Constitution. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Face à l'entêtement du chef de l'Etat, le chef du gouvernement a tenté de trouver une issue «légale» à la crise en consultant le tribunal administratif, l'Instance provisoire chargée de la constitutionnalité des projets de loi (IPCCPL) et des juristes de tous bords. Mais tous les experts s'accordent sur un point : la solution doit être politique. Dans ce cadre, les organisations nationales pourraient rapprocher les points de vue entre les deux têtes de l'exécutif et mettre fin à l'imbroglio juridique causé par l'absence de Cour constitutionnelle. p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";" p class="p4" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"W.K.