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"Nous avons appliqué les textes, mais M.zahaf dispose de beaucoup de moyens de recours" Ali Hafsi Jeddi, président de la Ligue professionnelle de football
A l'issue de la décision prise par la Ligue de proposer à la FTF la suspension de Slah Zahaf, président du Club Sfaxien, pour 6 mois, selon les règlements en vigueur M. Ali Hafsi Jeddi, président de la Ligue nous a déclaré ce qui suit: "Tout d'abord je tiens à préciser que M. Slaheddine Zahaf a été reçu et entendu par la Ligue avec les égards qui siéent au président d'un club de l'envergure du Club Sfaxien. Le débat a été empreint de cordialité et de franchise. Nous remercions M. Zahaf pour sa collaboration. Nous avons abordé le problème sous tous ses aspects, et avons passé en revue les dispositions réglementaires y afférentes. Nous avons alors pris congé de M. Zahaf et nous nous sommes retirés pour un débat et avons placé les griefs adressés à M. Zahaf dans leur cadre juridique. Nous nous sommes alors référés aux dispositions de l'article 170 des règlements généraux". •Pourquoi ? "Tout simplement parce que M. Zahaf était inscrit sur la feuille de match. Dès lors, il était indispensable de traiter son cas en tant que président de club et de le traiter à part. Cela fait que nous avons proposé à la FTF par une suspension de six mois comme sanction". •N'est-ce pas sévère comme sanction? Avons-nous demandé: ne pouviez-vous pas vous limiter à un blâme ou à un rappel à l'ordre? Ali Hafsi Jeddi répond: "En tant que Ligue, nous avons appliqué les textes. M. Zahaf a le droit de faire un recours contre notre proposition, selon des procédures légales et d'autres dispositions réglementaires. Il aurait de bonnes chances de voir cette proposition de sanction réduite à un blâme (comme vous le dites) et, même, M. Zahaf pourrait être absous" •Mais alors n'est-ce pas injuste de punir le Dr Habib El Euch qui était dans l'ambulance avec Apoku au moment des faits? Ou encore Michel Decastel… avons nous rétorqué La réponse du président de la Ligue: "Mais que voulez-vous que nous fassions, dès lors que les textes stipulent qu'il faut sanctionner tous ceux qui figurent sur la feuille de match. Heureusement qu'il y a le moyen du recours, car en tant que Ligue, nous statuons au premier degré. Permettez-moi de profiter de cette occasion pour réitérer mes remerciements, ma profonde reconnaissance et ma profonde gratitude à Monsieur Le Président de la République qui m'a fait l'honneur de me décerner les insignes de Chevalier de l'Ordre de la République".