le Temps : Les affaires de fausse monnaie se multiplient mais ne se ressemblent pas. En fait, pour ceux qui sont de mauvaise foi, tous les moyens sont bons pour faire passer leurs manœuvres frauduleuses et faire prendre aux honnêtes des vessies pour des lanternes. Contrefaçons de billets de banque ou de pièces, ces faussaires agissant tous azimuts ne manquent d'idées ni de moyens. Toutefois à force de prendre les fils du bon Dieu pour des canards sauvages, les auteurs de ces manigances finissent toujours par se faire avoir. Les pièces de 5 dinars qu'ils essaient d'écouler sont visibles à l'œil nu, à la couleur de la partie centrale contenant l'emblème au revers et la photo à l'endroit, et qui étant mal fixée, est facilement détachable ; et puis on reconnaît également la fausse pièce au bruit sourd qu'elle donne en la lâchant par -terre. Et avec ça, on se fait avoir quand même ! En l'espèce, les faits avaient commencé dans un local de taxiphone à Nabeul, dont le propriétaire soupçonna un jeune qui lui demanda de lui faire la monnaie d'un billet de 10 dinars, qu'il trouva douteux. Alertés les agents de la police criminelle se rendit sur les lieux, pour interpeller le jeune homme, qui déclara que le billet lui a été donné par une tierce personne, qui lui demanda d'en faire la monnaie. Interpellée cette personne confirma les dires du jeune homme, ajoutant qu'il trouva le billet en question, jeté parterre, et crut que c'était un don du ciel. Mais cette version n'était pas pour convaincre les agents de la police, qui arrêtèrent les deux comparses, en informant des faits le procureur de la République du tribunal de première instance de Grombalia. Celui-ci les inculpant de contrefaçon et trafic de billets de banque ayant cours. Ayant fait l'objet de mandats de dépôt par le juge d'instruction, ils attendent d'être jugés.