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« Ce sont peut-être les deux équipes qui ont accepté de résider ici qui vont se qualifier au second tour » Les sénégalais tout aussi satisfaits que les nôtres : Le manager Jules Bocandé :
Côté sénégalais, le manager et coordinateur de la sélection sénégalaise, Jules Bocandé, a affirmé que cette édition de la CAN est très relevée et compte des équipes de valeur, citant le Nigeria, le Cameroun, la Tunisie , le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Maroc et le Mali comme possible vainqueur. Il a indiqué que la préparation de l'équipe du Sénégal s'est très bien déroulée avec deux stages de deux semaines, le premier à Dakar et le second au Burkina Faso et cinq matches amicaux sanctionnés par quatre victoires face à la Namibie, au Mali, à la Guinée et au Bénin contre une défaite face au Maroc ajoutant que « notre premier objectif est de passer coûte que coûte le premier tour. Nous comptons sur la qualité de nos joueurs et sur l'expérience de l'entraîneur Henri Kasperszac qui avait entraîné la Tunisie entre 1996 et 1998 cela nous sera très utile », a ajouté l'ancien feu follet de la sélection du sénégal et du club francais le FC Metz. Confirmant le point de vue du staff tunisien, Jules Bocandé, a estimé que les conditions de séjour a Tamlé sont bonnes et que le cadre est propice à un bon déroulement de la compétition. Ironisant sur la décision des sélections d'Afrique du Sud et de l'Angola, qui avaient boudé le lieu de résidence réservé aux quatre délégations du Groupe D et préfére séjourner dans deux hôtels du centre ville, le manager des « Lions de la Teranga » a ajouté en riant: « ce sont peut-être les deux équipes qui ont accepté de résider ici qui vont se qualifier au second tour ». Dimanche en effet, les Sénégalais sont arrivés à Tamale entourés de plusieurs dizaines de supporters. Une arrivée un peu tumultueuse qui contrastait avec la disponibilité des joueurs vedettes du Sénégal. El Hadji Diouf a affirmé que le match Tunisie-Sénégal constitue le seul vrai choc du groupe D. « J'espère que les deux équipes assureront le spectacle mercredi prochain (demain) », a ajouté l'ancien co-équipier de Radhi Jaïdi à Bolton (D1 anglaise).
Les Sénégalais sur le pied de guerre « Il faudra être un commando pour jouer contre la Tunisie » Il ne suffira pas de dire son nom pour être sur la liste des titulaires qui affronteront mercredi (demain). Il faudra convaincre, « jusqu'aux tripes s'il le faut », que l'on est aussi animé « d'un esprit de commando ». Confirmation du président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Mbaye Ndoye. La forte impression de tension (visages fermés, regards sombres, la tête haute sur des épaules carrées) laissée dimanche par les « Lions de la Terenga » à leur descente de l'avion présidentiel, en provenance de la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou, ne laissait aucun doute sur la « cherté des places » en vue de leur premier match contre la Tunisie. « Les visages sont graves parce que les joueurs savent qu'il faudra gagner sa place pour le match de mercredi (demain), rien n'est encore acquis pour plusieurs d'entre eux. La densité de l'entraînement à Ouagadougou en est la meilleure illustration. Il faudra convaincre Kasperczak, jusqu'aux tripes s'il le faut », confiait plus tard Mbaye Ndoye.
« Dans cette équipe, il y a des kamikazes » Un autre dirigeant confirmera les propos du président de la FSF, mettant, lui, l'accent sur la « charge spectaculaire de Bayal Sall sur Frédéric Mendy ». « Dans cette équipe, il y a des kamikazes, on ne pouvait souhaiter mieux, ça va chauffer d'ici mercredi, les places vont coûter cher et il est clair que cela n'est pas pour déplaire à Henri Kasperczak (le sélectionneur national) qui va faire monter les enchères. Ce ne sera que du bénéfice pour l'équipe », indiquait cet autre dirigeant. A l'aéroport, Henri Kasperczak s'était félicité de la « qualité » et de la « régularité de l'effort sur les travaux tactico-techniques » des dernières séances d'entraînement à Ouagadougou, confirmant lui aussi les commentaires des dirigeants. Interrogé du reste sur la poche de glace posée sur le genou de d'Habib Bèye, il dira qu'il ne fallait pas « en tenir compte ». Le médecin de l'équipe nationale, le Pr. Falou Cissé, en dira autant. « Habib Bèye s'est mis une poche de glace sur le genou par réflexe professionnel, cela ne veut pas dire qu'il a mal. En tout cas, nous confirmons qu'il n'a pas de bobo sérieux, et personne n'en a d'ailleurs », ajoutait, pour sa part, le professeur.