Les réactions : Furie au Sénégal A peine arrivés avant-hier à Kumasi pour le dernier match de groupe prévu ce soir, le capitaine sénégalais El Hadj Ousseynou Diouf et le gardien de but, Tony Mario Sylva, celui-là même qui offre un but aux adversaires des « Lions » à chaque rencontre au point qu'on le surnomme « Père Noël », se sont rendus dans une boîte de nuit, plus précisément au Vienna City. Surpris en belle compagnie avec de l'alcool coulant à flot par le photographe du quotidien « L'Observateur », qui a voulu immortaliser de telles images, réflexe professionnel oblige, ils seront au centre d'un spectacle indigne d'eux. Certes, ils ne s'en sont pas pris violemment au reporter photo, mais l'ami d'El Hadj Diouf, Titi Camara, l'a fait pour eux. C'est ainsi qu'il s'est battu comme un chiffonnier avec ledit photographe qu'il voulait empêcher de faire son travail. Pourtant, on disait d'El Hadj Diouf qu'il s'était assagi depuis qu'il porte le brassard de capitaine. Et on s'attendait à un autre comportement de sa part alors que l'équipe du Sénégal est si près de l'élimination dès le premier tour de la phase finale de la CAN, ce qui ne lui était plus arrivé depuis Caire 86, c'est-à-dire vingt-six ans. Seulement voilà : l'habitude est une seconde nature chez le capitaine des « Lions ». Plutôt que de faire des exploits sur les pelouses ghanéennes, c'est dans les boîtes de nuit qu'il montre le mieux son talent. Quant à Tony Mario Sylva, on comprend mieux pourquoi il est si transparent et en si petite forme durant cette CAN. Et dire que l'Etat du Sénégal a mobilisé 2 milliards de francs Cfa sur l'argent des contribuables pour mettre de tels individus dans les meilleures conditions de performance sur le terrain. Mais leur terrain de prédilection, ce sont les boîtes de nuit et les bars. Seulement, Lamine Ndiaye, nouvellement promu sélectionneur national, et son adjoint Jules François Bocandé ont-ils cautionné la sortie en boîte en Diouf et Sylva ? Si tel est le cas, le comble de l'inconséquence sera atteint. (D'après Walfadjri)
Les réactions : Furie au Sénégal Le Sénégal était en furie ce 30 janvier au matin après avoir appris par le biais de la presse locale les frasques nocturnes du capitaine des Lions, El hadji Diouf, et deux autres de ses coéquipiers, dont le gardien de but Tony Sylva. Ces frasques nocturnes, « en galante compagnie » alors que l'équipe a été humiliée il y a quelques jours contre l'Angola (1-3) et se trouve au bord de l'élimination, ont inspiré de vives réactions et des commentaires indignés de la quasi totalité de la presse sénégalaise, a constaté Ouestafnews. « Ils l'auraient fait sous les drapeaux d'autres nations qu'on leur aurait demandé de plier bagage dare-dare», affirme Abdoulaye Ndiaga Sylla un des doyens de la presse sportive sénégalaise interrogée en Wolof (une des langues nationales du pays) par une radio locale. Selon Nidaga Sylla, les Lions sont parmi les équipes bénéficiant « des meilleures conditions de séjour au Ghana » et à ce titre auraient dû mieux se comporter, ce d'autant plus qu'ils sont financés « avec l'argent du peuple au moment où il y a des urgences dans d'autres secteurs telles que l'éducation et la santé. ». Le Sénégal a connu deux grèves ces derniers jours dans ces deux secteurs sociaux très sensibles où le manque de moyens est criard. Plusieurs journaux sont revenus sur les deux milliards FCFA mobilisés pour mettre l'équipe dans de bonnes conditions et surtout sur la qualité de « récidiviste » des joueurs incriminés en particulier le capitaine EL Hadji Diouf, un habitué des faits. Très incisif, l'Observateur, autre quotidien quant à lui averti : « que tous ces Sénégalais (...) qui continuent à craquer pour ces zigotos en crampons se le tiennent pour dit: il faut oublier la bande Diouf and Co ! ».