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L'agitation mentale cache une sérieuse pathologie
Santé
Publié dans Le Temps le 02 - 02 - 2008

La vie moderne nous impose une course effrénée. Elle nous épuise et hypothèque notre santé.
A vouloir être toujours plus performant, on finit par être déprimé et agité. Témoin d'un mal de vivre. Cette agitation est un trouble de comportement, qui est la plupart du temps d'origine médicale, nécessitant une urgence médicale.
Sa prise en charge a un objectif double, faire un diagnostic afin d'éliminer une pathologie nécessitant des soins rapides et également, maîtriser le plus rapidement possible la situation, afin de protéger le patient et l'entourage.
Elle exige un traitement immédiat en cas de violence avérée ou probable c'est-à-dire un repérage dès l'arrivée de ces patients agités qui sont souvent jeunes, agressifs et potentiellement dangereux, dont on connaît peu les antécédents et le traitement lors de leur arrivée. Les étiologies de l'agitation sont souvent psychiatriques et en rapport avec une intoxication alcoolique et/ou médicamenteuse.
Néanmoins, dans un cas sur dix, l'agitation est le symptôme d'une pathologie organique. Cette pathologie a fait l'objet d'une réunion débat entrant dans le cadre des enseignements post-universitaire en santé mentale de Nabeul et animée par Dr. Rim Rafrafi, assistante hospitalo-universitaires en psychiatrie à l'hôpital Razi qui nous explique dans cet entretien les étiologies de cette agitation et sa prise en charge :
« C'est avant tout un symptôme. Un état où il y a une effervescence motrice et une tension psychique. Un comportement réactionnel venant se greffer sur un tableau clinique. Il peut-être lié à un état d'ébriété, une intoxication, une maladie psychiatrique, une alcoolisation massive. Le patient agité est généralement agressif. Il menace verbalement, il tente parfois de fuir. Tout entretien est parfois impossible. Il doit être pris en charge immédiatement. Il faut le calmer, l'observer et s'entretenir avec lui. Cela nécessite un diagnostic, c'est-à-dire une évaluation de la dangerosité de l'acte violent ou de la situation du patient à traiter.
Il se peut que le patient est agité parce qu'il a trop bu ou il est en manque de drogue. Il se peut qu'il a une maladie somatique : une hypoglycémie, une hépatome ou un problème cardiaque par exemple. On le calme déjà par l'approche relationnelle, par une attitude calme et rassurante, par la proposition d'un médicament sédatif et en fonction de l'étiologie on traite le patient d'une façon adéquate.
Les agitations psychiatriques sont rares. La plupart sont réactionnelles. Si le patient présente une affection psychiatrique connue et que son examen clinique est normal, il n'est pas nécessaire de faire d'autres examens paraclinique, la prise en charge peut être psychiatrique. Si par contre, le patient n'a pas d'antécédent de pathologie psychiatrique et qu'il s'agit d'une agitation inaugurale, ou si l'examen clinique est anormal quels que soient les antécédents, des examens complémentaires seront nécessaires et devront être orientés par la clinique. »


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