A l'instar des garçons, nos féminines ont été fort décevantes en Angola. La quatrième place acquise au terme de la compétition africaine illustre parfaitement la régression d'une équipe en mal de résultats car mal encadrée à tous les niveaux et notamment côté technique. Féminines : au gré du copinage Il ne suffit pas de claironner un peu partout que quelque 400.000 dinars ont été dépensés pour préparer ladite équipe aux échéances internationales. Il faut dire à quoi a servi cette grosse somme, si ce n'est pour déboucher sur cette déception annoncée outre les scissions enregistrées au sein même d'un groupe qu'on présentait à tort comme un groupe soudé, solidaire. Il n'y a qu'à se poser une simple question pour avoir la réponse appropriée. Quelles sont les raisons qui ont poussé Amor Baccouche à se désolidariser de ce groupe et à prendre ses distances ? Quand on connaît le précieux apport de ce dernier pour l'équipe nationale féminine, on ne peut que condamner avec force ceux qui ont précipité son départ. Comment expliquer également le fait de ne plus recourir au concours de Mohamed Ali Semchaoui, un technicien de grande qualité, expérimenté et qu'on, a, en quelque sorte marginalisé, découragé à un point tel qu'il a préféré lui aussi se tenir à l'écart. A leur place la fédération a eu recours à ... une Franco-Algérienne résidante en France pour encadrer nos féminines en Angola. Un drôle de copinage et des services gratuits dont cette dame n'avait nul besoin. Allez chercher les raisons.
Une année à oublier au plus vite Le fin mot réside dans le choix de l'entraîneur des féminines en la personne d'un certain Peric qui était beaucoup plus un animateur qu'un technicien de qualité. Et bonjour les dégâts dans la mesure où après la discipline imposée par Hammou puis Moôtamri.Ce fut le relâchement total d'autant plus que ni Amor Baccouche ni le couple Semchaoui n'étaient là pour imposer un code de conduite à nos représentantes. Les dérapages ne s'arrêtent pas uniquement à nos deux sélections garçons et filles. Car au niveau des sélections des jeunes, le bilan international a été pire avec des participations frôlant la catastrophe chez les cadets et les Juniors au cours des derniers championnats du monde des deux catégories. Et pour clore le tout, revoyez un peu le sort réservé au centre de formation de Mahdia, faute là aussi d'un encadrement et d'un suivi appropriés et permanents. Une année 2007-2008 de triste mémoire allant de la déception en coupe du monde en Allemagne en janvier 2007 à l'échec en Angola en janvier 2008, en passant par le Bahrein (cadets) et la Macedonie (juniors).