Que reste-t-il aujourd'hui des grands principes sportifs inculqués aux dirigeants sportifs, par Pierre De Coubertin? Croit-on encore aux bonnes relations, au bon voisinage, au respect ? Non, si l'on se réfère aux comportements de certains nouveaux responsables de clubs, qui, sans scrupules ne pensent qu'à mettre en exécution leurs projets machiavéliques, aux fins de renforcer leurs clubs. A leurs yeux tous les moyens sont bons, quitte à faire usage de moyens détournés, pas très catholiques, aux fins de piller un club voisin. L'affaire Youssef M'sakni, grand espoir du Stade Tunisien qui a refusé de signer un contrat de stagiaire professionnel, a un fumet de tartufferie. En effet, un grand responsable d'un grand club, certainement d'une richesse supérieure, mais d'une intelligence inférieure, est en train de monter une comédie au terme de quoi, le jeune joueur stadiste serait bientôt sien. A ce responsable de cette ère de l'effondrement des valeurs, il est conseillé de construire 'sa vie et son bonheur' avec ses propres outils et non avec ceux du voisin. Ses prédécesseurs étaient tellement courtois qu'ils évitaient même, de poser le pied sur l'ombre de leurs voisins. De tels agissements ne feront qu'envenimer les relations inter clubs, déjà fragilisées.