Tunis-le Temps : Les deux accusés étaient impliqués dans une affaire de vol qualifié suite à au cambriolage d'une maison. Le premier s'y était introduit par effraction, et vola entre autres un coffret de bijoux. Le deuxième, était celui qui acheta les bijoux volés, mais en ignorait-t-il l'origine frauduleuse ? Le tribunal de première instance en était convaincu. Puisqu'ils écopèrent tous les deux de condamnations à cinq ans de prison chacun. Interjetant appel, ils comparurent dernièrement devant la cour, pour répondre des faits dont ils sont accusés. L'accusé qui commit le cambriolage ne put que faire part de ses regrets, en sollicitant la clémence de la cour. Quant au deuxième , il déclara qu'il profita de l'aubaine, étant bijoutier cherchant à faire davantage ,de bénéfices. Sa seule, faute était de n'avoir pas enregistré les bijoux qu'il acheta, soutint-il. Cela dit, il en ignorait, ajouta-t-il, l'origine frauduleuse, même si le prix proposé représentait la moitié du prix réel. Il demanda à bénéficier de la présomption de bonne foi. Son avocat le soutenant plaida l'absence de preuve tangible de l'accusation de complicité dont son client fit l'objet. La cour l'entendra-t-il de cette oreille ?