La dernière journée de la phase aller du championnat national de volley-ball n'a rien apporté de nouveau puisque les résultats furent conformes à la logique et les duels des extrêmes sont revenus aux cinq clubs occupant la première moitié du classement général. Le leader avec aisance L'Espérance de Tunis s'est imposée sans trop se dépenser devant le T.A.Club. Les Aviateurs qui accueillaient les « Sang et Or » à la salle Zouaoui, n'ont pas posé lourd devant le champion sortant qui se prépare à défendre son titre de champion arabe en Libye. A vrai dire, il n'ya pas eu match d'autant plus que les forces en présence étaient trop inégales. Trois sets à zéro, c'est le résultat de cette rencontre qui n'a pas atteint le niveau technique escompté vu l'absence d'opposition. C'est d'ailleurs, le cas de toutes les rencontres de cette neuvième journée au cours de laquelle le Club Sportif Sfaxien n'a pas fait de détails devant son voisin de l'USTSfax. Les « Noir et Blanc » se préparent eux aussi à prendre part à la Coupe arabe des clubs champions et la rencontre de samedi fut pour eux une bonne occasion pour se retremper dans l'ambiance des compétitions officielles après une trêve de plus de quarante jours.
La Saydia a fait autant devant le CSHL. Le duel des banlieues est revenu logiquement à ceux du Nord. Ces derniers sont remis sur orbite et sont bien partis pour être le premier rival des « Sang et Or » pour le titre de champion de Tunisie. La Saydia s'est, elle aussi, imposée sur le score de trois sets à zéro... Enfin, l'Etoile du Sahel et le Club Olympique de Kélibia ont concédé un set devant l'ASHaouaria et l'USCarthage. Cela ne changera rien le cours de l'histoire et les deux premiers n'ont fait qu'accroître le fossé qui les sépare des autres. D'ailleurs, c'est l'enseignement à tirer de cette journée qui aura permis aux cinq équipes jouant pour une éventuelle qualification au play-off de distancer encore plus les clubs occupant la seconde moitié du classement général. Cette même distance s'accroîtra certainement encore plus durant la deuxième moitié de cette première phase. Mourad AYARI