Le Temps-Agences - Le Premier ministre israélien Ehoud Olmert a donné "carte blanche" à son armée pour frapper les militants palestiniens de Gaza après la destruction d'une maison israélienne par une roquette. S'exprimant avant-hier soir à Al-Qods, lors d'une conférence des présidents des principales organisations juives américaines, Olmert a affirmé qu'il ne laisserait pas une crise humanitaire se développer à Gaza, mais que la population de Gaza ne pourrait pas vivre normalement tant que, de l'autre côté de la frontière, des Israéliens continueraient à être frappés par des roquettes palestiniennes. L'armée israélienne a "carte blanche" pour frapper les militants de Gaza, a-t-il dit. "Nous traquerons toute personne impliquée dans des actes contre les Israéliens, et nous n'hésiterons pas à les attaquer pour les arrêter", a-t-il ajouté. "Cela s'applique à tout le monde, en premier lieu et avant tout au Hamas, car le Hamas dirige Gaza", a-t-il déclaré. Avant-hier matin, les forces israéliennes sont entrées dans Gaza, appuyées par l'armée de l'air. Trois militants palestiniens et un civil ont été tués dans l'opération. Un soldat israélien a également été grièvement blessé.
Un demi-millier de Gazaouis seront renvoyés d'Egypte La police égyptienne a arrêté ces quatre derniers jours dans le nord du Sinaï un demi-millier de Palestiniens qui seront renvoyés sous peu à Gaza, a-t-on appris hier de source proche de la sécurité. On estime à 3.000 le nombre de Gazaouis qui sont restés en Egypte au moment où la frontière a été refermée au terme de deux semaines d'ouverture "sauvage" à l'initiative du Hamas. Ceux qui ont été arrêtés et sont en instance de rapatriement forcé sont actuellement regroupés dans une auberge de jeunesse de la ville d'El Arich. D'autres résident actuellement chez des parents ou des amis à El Arich, dans la localité proche de Cheikh Zouweïd et dans la partie égyptienne de Rafah. Des pourparlers engagés la semaine dernière par le Hamas avec les autorités égyptiennes n'ont pas permis de trouver un accord sur la réouverture de la frontière réclamée par le mouvement islamiste.