La Cour d'appel de Tunis a eu à juger dernièrement une affaire de meurtre d'une septuagénaire, qui a eu lieu à Radès, et dans laquelle est impliquée une femme accusée de vol suivi d'homicide volontaire. Cette affaire a éclaté suite à la découverte du corps d'une vieille dame âgée de soixante-dix ans à son domicile, gisant dans une mare de sang. Son fils qui lui rendait visite a fait la macabre découverte. Alertés, les agents de l'ordre se sont rendus sur les lieux et une enquête fut ouverte qui a abouti à l'arrestation d'une voisine de la victime. Interrogée, la suspecte a nié formellement les faits déclarant qu'elle a eu une petite altercation avec la victime sans toutefois que les choses aillent plus loin. Entre-temps, les résultats de l'autopsie ont révélé que la victime a reçu quinze coups de couteau. Par ailleurs les agents de la police ont découvert que les bijoux de la victime avaient disparu, le jour même du meurtre. La maison de la suspecte a été fouillée par les agents de la police, ce qui a permis de saisir chez elle des bijoux semblables à ceux appartenant à la victime. Suite à cette preuve tangible la voisine a été arrêtée et déférée devant la justice, elle a été accusée de meurtre suivi de vol. Traduite une première fois devant le tribunal de première instance de Tunis, la suspecte a été condamnée à la peine capitale. Ce verdict a fait l'objet d'un recours en appel et l'accusée a comparu de nouveau devant la chambre criminelle niant catégoriquement les faits incriminés. L'avocate a demandé le report de ce procès afin de s'assurer si les bijoux en question appartenaient bel et bien à la victime. La Cour, après délibérations a reporté l'examen de l'affaire à une date ultérieure.