Réaction à l'article : Médicaments coûteux et non remboursés ! * « Enfin on pense à nous, les malades de la prostate ! » « Errances de la CNAM » « Je me régale à tous les coups des sujets brûlants que vous soulevez et que les autres occultent allègrement. Le dernier article signé par M. Rammah se rapportant à la décision de la CNAM de ne pas reconnaître les malades de la prostate comme postulants au remboursement m'a choqué. Surtout le témoignage de ce père de famille ayant travaillé durant toute sa vie et qui ne perçoit que la modique rente mensuelle de 104 dinars et qui se doit de débourser sa moitié pour l'achat de son traitement, pas toujours puisqu'il lui arrive de ne pas assurer sa cure pour ne pas priver sa famille de nourriture ! La CNAM en décidant de la sorte de priver cette catégorie de personnes âgées de la couverture sanitaire, a-t-elle pris en considération ces paramètres ? Ses responsables ont-ils une idée des souffrances subies par ses malades et des nuits blanches qu'ils passent ? Qu'on me permette de fort en douter. Que la parution de cet article dans le journal le plus courageux et le plus téméraire de la place « Le Temps » secoue le cocotier et réveille certains bureaucrates de leur torpeur. La Tunisie nouvelle de Ben Ali se préoccupe, messieurs, du bien-être et de la dignité de toutes ses composantes, même celles d'un certain âge ! » Ridha Charrada. ------------------- « Enfin on pense à nous, les malades de la prostate ! » « Après avoir soulevé avec succès le problème des asthmatiques et leur parcours de combattant suite à la disparition de la ventoline leur traitement fétiche, votre valeureux journal s'attaque ce dimanche à une autre catégorie de malades, les prostatiques. Malheureusement, nous ne sommes pas pris en charge par la CNAM car ses conseillers jugent notre maladie : pas chronique. Ce n'est tout de même pas une simple angine à guérir en une semaine ! Peut-être n'ont -ils personne dans leur proche entourage à souffrir de pareille pathologie pour se pencher sérieusement sur notre cas ? S'agissant d'une maladie très difficilement gérable avec des nuits caractérisées par des insomnies à cause des allées et venues incessantes lit- toilettes, de plus le coût des médicaments efficaces et très élevé, nous vivons très mal notre maladie. Des fois, nous nous voyons dans l'obligation de passer un mois sabbatique sans traitement faute de moyens avec la hantise de voir notre mal livré à lui-même évoluer vers le cancer. Et là, nous serions pris en charge et couverts par la CNAM selon la réplique de ce médecin de la CNAM ! On est vraiment en plein délire. Puisse cet article inciter enfin messieurs les conseillers à reconsidérer leur attitude vis-à-vis de notre tare et nous reconnaître le droit inaliénable au traitement...à une vie décente ! Merci encore à l'équipe du journal Le Temps qui fait preuve de beaucoup de courage en soulevant les vrais problèmes qui nous préoccupent ».