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Le nécessaire équilibre entre la préservation du pouvoir d'achat du citoyen et les équilibres généraux de l'Etat La la Caisse Générale de compensation (CGC) en débat parlementaire
Les députés: Nécessité de réviser le système de compensation en Tunisie Le Bardo-TAP - La Chambre des députés a tenu, mardi, au palais du Bardo, une séance plénière sous la présidence de M. Foued Mebazaâ, président de la Chambre, consacrée au débat avec le gouvernement sur le thème "la Caisse générale de compensation (CGC) : défis et nivellement escomptés". Cette séance à laquelle a pris part M.Ridha Touiti, ministre du Commerce et de l'Artisanat, a été une occasion pour réaffirmer l'importance des défis auxquels la Tunisie fait face à la lumière de la hausse continue des prix des matières de base sur les marchés internationaux et son corollaire l'accroissement des dépenses de compensation du budget de l'Etat. Les participants ont été unanimes quant à la nécessité de réviser le système de compensation en Tunisie de manière à répondre aux exigences du développement tout en veillant à préserver le pouvoir d'achat du citoyen. M. Mebazaâ a souligné qu'à la lumière de ces changements, il est primordial, voire impératif d'identifier les solutions requises pour assurer l'équilibre entre les exigences de la politique sociale de la Tunisie, laquelle tient compte des catégories sociales à faible revenu et du pouvoir d'achat du citoyen, d'une part, et la sauvegarde des équilibres généraux de l'Etat, d'autre part. Les députés ont insisté, à ce propos, sur la nécessité de maintenir la CGC en tant que mécanisme de garantie de la stabilité sociale du pays et recommandé de mettre en place de nouveaux mécanismes devant améliorer le ciblage de la compensation, l'objectif étant de l'orienter vers les catégories les plus démunies. Ils ont également appelé à revoir les prérogatives et les objectifs de la CGC, à réviser le système de compensation en vue de réaliser l'efficacité escomptée et préconisé d'intensifier le contrôle des circuits de distribution des produits subventionnés dans les régions frontalières. Les intervenants ont évoqué le gaspillage des produits subventionnés notamment le pain, précisant dans ce cadre que l'équivalent de 50 millions de dinars de pain sont jetés annuellement. D'où, ont-ils dit, la responsabilité qui incombe aux citoyens de limiter ce phénomène et de rationaliser leur consommation de ce produit de base. Certains députés ont exhorté à l'organisation de campagnes de sensibilisation au profit du Ttunisien en vue de l'inciter à changer ses habitudes de consommation et à les rationaliser davantage. En effet outre leur impact sur le budget de l'Etat à travers la hausse des dépenses de compensation, de telles habitudes affectent significativement le système de l'assurance-maladie, ont précise les parlementaires.