La lumière, qui a continué de percer de sa demeure pendant trois journées consécutives, a attiré l'attention du jeune voisin qui s'est inquiété de l'absence prolongée du maître de céans, un septuagénaire qui vit seul à Mornaguia, non loin de la capitale. Le vieil homme, apparemment sans histoire, semble ne recevoir de visite de personne, excepté d'un proche qui réside à El Mourouj dans le gouvernorat de Ben Arous. C'est la seule personne qui lui rend de temps à autre visite, selon ce jeune voisin qui a donné l'alerte en téléphonant à ce parent pour l'informer de la situation troublante qu'il vient de découvrir. Ce dernier ne s'est pas fait prier pour se rendre illico presto à Mornaguia où il s'est rendu compte que la lumière était encore effectivement allumée, alors qu'il fait grand jour. Ayant sonné à la porte et n'ayant pas reçu de réponse, il a été assailli par le doute que quelque chose de grave était arrivée au vieillard. Il s'est alors dirigé au poste de police pour informer les agents qui l'ont suivi, aussitôt, pour remarquer que la porte était bien close et qu'il n'y avait pas âme qui vive. Sur ordre du parquet, les agents de la protection civile ont défoncé la porte d'entrée pour faire malheureusement une macabre découverte : celle du cadavre du vieillard qui était en début de décomposition. En attendant l'autopsie du corps, le procureur de la République a ordonné une enquête afin de déterminer les circonstances exactes du décès de la victime. S'agit-il d'une mort naturelle ou d'un meurtre ? La médecine légale le déterminera.