Une nouvelle technique de dépistage précoce des feuilles cassantes des palmiers dattiers dans les oasis tunisiennes vient d'être mise au point. Ce résultat est le couronnement de recherches élaborées par le Tunisien Ahmed Namsi du Centre régional de recherche en agriculture oasienne de Tozeur, dans le cadre de sa thèse de doctorat d'Etat, la première dans le genre qui traite de ce phénomène. Le chercheur, qui, après avoir écarté l'hypothèse d'un appauvrissement du sol en éléments minéraux, a relevé une carence aiguë en manganèse affectant les feuilles des palmiers dattiers. Pour remédier à cette carence, le centre mène des expériences visant à consolider les palmiers dattiers appauvris en manganèse et à contrôler l'évolution de la maladie. Les résultats ont contribué à maîtriser l'expansion de la maladie, tout en assurant une protection optimale du palmier dattier. Des programmes seront exécutés en partenariat entre le centre et les commissariats régionaux au développement agricole dans les régions productrices des dattes à savoir Tozeur, Kébili, Gafsa et Gabès. D'autres programmes complémentaires seront réalisés en collaboration avec l'Institut supérieur agronomique de Chott Meriam. Le centre s'emploie, en se basant sur des procédés biologiques, à lutter contre le phénomène des feuilles cassantes avec pour objectif de préserver la qualité des palmiers et d'assurer l'équilibre écologique des oasis tunisiens. A noter que l'apparition de ce phénomène dans les oasis du Djerid remonte aux années 80. Il a touché ensuite les oasis avoisinantes de Kébili et Gafsa