L'ESSahel disputera sa deuxième finale contre EMMahdia. Les deux demi-finales de samedi ont connu un scénario quasi-identique. Le Club Africain à Sousse et l'ASHammamet à Mahdia ont contrôlé une bonne partie du cours de leurs rencontres face respectivement à l'ESSahel et à EMMahdia avant de laisser la qualification à ces derniers qui se retrouveront pour la seconde fois en finale. Les deux équipes se sont rencontrés au terme de la saison 1998-1999 avec une victoire finale des Mahdois. Des Mahdois « revanchards » A Mahdia comme à Sousse, on s'attendait à des matches équilibrés, les forces en présence étant égales rien qu'au vu de leur classement après neuf journées au play-off. L'Etoile suit le Club Africain à quelques longueurs et El Makaram était dans la même situation sauf que les Mahdois étaient les seuls à ne pas être qualifiés au play-off. Nous comprenons bien leur réaction samedi soir et s'il y a une partie qui a eu tort, c'est bien le public de Mahdia qui n'a pas apporté le soutien escompté à ses joueurs de par leur absence. Pour Ahmed Guizani et ses coéquipiers, il fallait prendre leur revanche sur cette même ASHammamet, à l'origine de leur mise à l'écart pour ce qui reste du championnat. Et sauver un tant soit peu leur saison par une qualification en finale de la Coupe de Tunisie. C'est à présent chose faite et c'était tant mieux.
La déception clubiste Le Club Africain a constitué une véritable déception. Voilà une équipe qui partait avec les faveurs des pronostics au vu d'un parcours presque sans faute en championnat. Une équipe que l'on croyait intouchable avant ses deux défaites en l'espace de huit jours et contre la même équipe en l'occurrence l'ESSahel au Gorjani, d'abord et à Sousse ensuite et à chaque fois suivant le même scénario en fin de match à chaque fois également. Il fallait un vainqueur. Ce fut l'Etoile, sans pour autant accabler les joueurs clubistes qui ont fait ce qu'ils avaient à faire. Toujours est-il que le nombreux public de la salle de Sousse a vécu une belle après-midi le temps d'un match qui a nécessité le recours à deux prolongations. Tout y était sauf que le niveau a rarement été à la hauteur de la réputation des deux équipes et de quelques uns de leurs joueurs. Par contre, le suspense était total au même titre que l'engagement physique. Cette fois-ci, c'est le coaching de Sayed Ayari, qui a fait la différence et la prestation des deux gardiens étoilés Tajouri et Bouali. Nous avons bien écrit que la prestation des gardiens des deux équipes jouera un rôle de premier plan dans la qualification de l'une d'entre elles. Ce fut le cas pour l'Etoile sans occulter pour autant le bon match de Makram Missaoui le gardien du Club Africain.