Tunis-le Temps - Les coupeurs de routes en l'espèce, avaient agi par pure délinquance, car ils étaient dans un état d'ébriété tel qu'ils étaient résolus à agresser n'importe qui, gratuitement et sans aucune raison plausible, ni mobile apparent. Parmi le groupe de délinquants il y avait un adolescent qui était motivé aussi bien par ses acolytes que par l'alcool qui lui a fait perdre la tête. En effet, le 12 août 2006, deux jeunes hommes à bord d'un véhicule, furent agressés par une bande de malfaiteurs, dont l'adolescent en question. Ceux-ci occupaient le milieu de la route empêchant de la sorte le véhicule de circuler. Le conducteur leur demanda vainement de libérer le chemin. L'adolescent se dirigea directement vers celui-ci, et sans crier gare il lui porta de violents coups à la tête, avec un objet contondant. Tandis que son acolyte, un couteau à la main, porta un violent coup au passager du véhicule, au niveau de son estomac au point de l'éventrer. Quand il fut transporté à l'hôpital, il tenait ses entrailles avec les mains, alors que son ami était assommé par l'adolescent. Alertés les agents de la brigade criminelle, munis des signalements des deux forcenés, les arrêtèrent quelque temps après. L'adolescent fut traduit devant une juridiction pour mineurs, qui le condamna à un an d'internement dans une maison de rééducation. Quant à son complice, il fut traduit devant un juge d'instruction qui l'inculpa de tentative d'homicide volontaire et de violences graves. Devant le tribunal, il reconnut les faits incriminés, déclarant qu'il avait agi sous l'emprise de la colère et qu'il n'avait aucunement l'intention de tuer. Son avocat plaida l'absence de l'élément moral en sollicitant la clémence du tribunal. En fin de délibéré, l'accusé fut condamné à 10 ans d'emprisonnement.