Tunis-TAP- Les 4èmes journées de carcinologie digestive (cancer du tube digestif) organisées par le service de chirurgie générale « B » de l'hôpital Rabta se sont ouvertes vendredi à Tunis. Présidant l'ouverture, Mme Najoua Miladi, secrétaire d'Etat chargée des établissements hospitaliers, a souligné que cette manifestation offre l'occasion d'aborder les nouveautés sur les plans nosologiques et thérapeutiques en fonction du stade évolutif en axant sur la place de plus en plus importante de la coeliochirurgie. Elle a mis en relief la contribution du service de chirurgie générale « B » de l'hôpital Rabta dirigé par le professeur Farouk Sebaï à la formation des jeunes chirurgiens d'une part, et à la promotion de la médecine de pointe tunisienne, d'autre part. Elle a rappelé que depuis sa création, ce service s'est attaché à développer la chirurgie en Tunisie en encourageant notamment l'introduction de la coeliochirurgie dans la pratique quotidienne de l'ensemble des services de chirurgie du pays qui a englobé aujourd'hui toutes les pathologies abdominales, voire thoraciques. Elle ajouté que ce service s'est forgé une grande réputation à travers l'organisation, depuis 2005, des journées annuelles de carcinologie digestive qui permettent aux différentes équipes chirurgicales tunisiennes de confronter leurs expériences avec des élites mondiales spécialisées dans ce domaine. "La chirurgie en Tunisie connaît depuis une vingtaine d'années un développement remarquable concrétisé par la généralisation de la pratique chirurgicale à travers toutes les structures sanitaires importantes du pays, ce qui a permis au citoyen d'accéder plus aisément aux soins chirurgicaux" a-t-elle fait remarquer. La secrétaire d'Etat a mis en relief l'essor de la chirurgie qui s'est également caractérisé par la maîtrise de la technologie et des techniques chirurgicales modernes. Elle a relevé cependant une insuffisance de l'élément humain dans certains gouvernorats en particulier en ce qui concerne les médecins spécialistes notamment les chirurgiens, malgré une infrastructure disponible et une politique de formation assez consistante. Elle a ajouté que "Cette situation crée des disparités que l'Etat s'efforce d'atténuer et se promet d'éliminer à l'orée de 2009 conformément aux orientations et aux objectifs fixés. Elle a prôné, à cet effet, des mesures incitatives pour encourager les médecins spécialistes à s'installer dans les zones prioritaires. Des tables rondes et des transmissions en direct d'interventions chirurgicales thématiques en live à partir du bloc opératoire du service de chirurgie « B » de l'EPS la Rabta ainsi que des séances de présentation de dossiers très édifiantes ont également eu lieu.