Le tribunal de première instance de Tunis a eu à juger dernièrement une affaire de vol dans laquelle était un impliqué un jeune homme oisif. Ses deux premières tentatives sont passés inaperçues, puisqu'il a réussi à s'en sortir sans qu'il soit découvert ou avoir la moindre difficulté. En essayant de commettre le même délit de vol, le jeune homme décida de s'attaquer à des maisons habitées, puisqu'il les considèrent plus sûres. Et dans ce dessein, il a choisi les environs de l'Ariana, plus précisément des demeures un peu isolées pour procéder tranquillement, sans la moindre gêne. C'est ainsi qu'il a réussi à s'introduire dans deux villas et ramasser un butin, assez conséquent, dont il tira deux petites sommes assez rondelettes. Cette réussite allait l'encourager à échafauder un plan diabolique, pour récolter un butin plus considérable. Il s'y est d'ailleurs bien préparé en prenant le soin d'épier le comportement du maître de céans et sa famille. Il a pu avoir une idée précise sur les horaires de sortie et d'entrée de chaque membre de la famille à même de lui permettre une certaine liberté d'action. Ses calculs se sont avérés justes pour cette fois parvenant à mettre la main sur une petite fortune. Outre une somme d'argent de huit cents dinars, il s'est emparé en effet des bijoux de la dame, d'un portable, un lecteur DVD et quelques autres équipements électroménagers. Il a entassé le tout dans une mallette qu'il a emportée sur place avant de quitter les lieux. Il en était à la première étape de l'écoulement de son butin lorsque les agents de la police l'ont arrêté. Entre-temps, la victime avait déposé plainte, donnant une liste détaillée des objets volés, entre autres le portable que le malfaiteur avait essayé de s'en débarrasser. Conduit au poste de la police, le cambrioleur allait avouer les trois vols commis. A l'audience, il réitéra ses aveux et fit part de ses regrets. Mais ça n'empêche qu'il a été accusé de vol qualifié, et fut condamné à douze ans de prison, à raison de quatre ans pour chaque délit.