La jeune fille, protagoniste de cette affaire de tentative de viol, doit une fière chandelle aux forces de l'ordre dont l'intervention diligente et salutaire lui a permis d'être sauvée in extremis des griffes de ses ravisseurs. Il a fallu, d'abord, le courage de son fiancé qui s'est interposé au péril de sa vie pour les empêcher de passer rapidement à l'acte. En les retardant au maximum, en leur tenant tête avant qu'il ne soit grièvement blessé par ces malfrats, il a largement contribué au salut de la victime qu'il a d'ailleurs assuré grâce à sa présence d'esprit. En effet, il a fait preuve d'une célérité remarquable, en informant les gardes nationaux de l'agression à laquelle il vient juste de faire face alors qu'il était en compagnie de sa future épouse. Et il a si bien localisé l'endroit que les auxiliaires de la justice sont intervenus dans la minute qui suit pour délivrer la pauvre jeune fille qu'ils ont retrouvée presque dénudée, en train de se débattre farouchement pour se dégager de l'emprise de ses agresseurs. La conjugaison de la bravoure de son fiancé, d'une part, et de la rapidité d'action des agents de la sûreté nationale, d'autre part, a été le facteur essentiel du dénouement heureux de cet enlèvement, finalement avorté puisque les truands ne sont pas parvenus à leurs fins ignobles quoiqu'ils aient pu au passage délester l'accompagnateur de la jeune fille de son portefeuille. Ces faits remontent au mois de novembre 2006, quand un jeune couple s'apprêtait à rentrer chez lui, en voiture, dans la région de M'nihla, vers 20 heures du soir. Le conducteur roulait tranquillement quand un nid de poule l'obligea à freiner, ce dont profitèrent deux lascars, dont l'un était armé d'une véritable épée, pour surgir au devant du véhicule. Le jeune homme stoppa alors pour éviter la collision. A ce moment-là, les agresseurs se ruèrent sur le chauffeur pour l'obliger à battre en retraite pour qu'ils puissent disposer à leur guise de son accompagnatrice. Surpris par la farouche résistance du jeune homme, ils n'hésitèrent pas à utiliser leur épée avec laquelle ils faillirent, d'ailleurs, lui trancher un poignet. Finalement, ils eurent gain de cause et traînèrent leur victime dans un coin isolé, avec la ferme intention de la violer. Et alors qu'ils étaient sur le point d'accomplir leur vile besogne après avoir terrassée leur proie, une patrouille de la garde nationale surgit pour appréhender l'un des agresseurs, son complice étant parvenu à s'enfuir. Pas pour longtemps. Ecroués, les deux ravisseurs passeront bientôt en jugement.