Tunis le temps : Une jeune dame s'était présentée au commissariat de police afin de porter plainte contre son mari, pour violences. Toutefois elle ajouta dans sa déposition que son mari était rentré, tard la nuit en état d'ébriété notoire. Il avait amené avec lui quelques bouteilles de bière et des stupéfiants, qu'il demanda à sa femme de partager le plaisir de fumer avec lui. Mais celle-ci ayant refusé il l'obligea à le faire sous la violence. Cependant l'histoire ne s'arrêta pas là puisque le mari au comble de l'extase tira de son sac des cassettes de films pornographiques qu'il visionna en présence de sa femme assistant sous la contrainte. Scandalisée et rossé de coups de surcroît, la jeune femme attendit que son mari de s'assoupisse pour quitter le domicile conjugal sur la pointe des pieds et aller dare-dare au commissariat afin d'y relater sa mésaventure. Les agents de la brigade criminelle qui s'étaient dépêchés sur les lieux, surprirent le mari en flagrant délit de consommation de stupéfiants. Ils saisirent en outre les films pornograophiques en question, ainsi qu'une quantité de " Zatla " . Toutefois les deux époux furent arrêtés et inculpés de consommation de stupéfiants, surtout après que l'analyse des urines à laquelle ils furent soumis, s'avéra positive. Le fournisseur dénoncé par le mari a été également arrêté. Ayant comparu devant le tribunal, le couple ainsi que le fournisseur, ne pouvaient que reconnaître leurs méfaits. Le mari, inculpé également pour atteinte aux bonnes mœurs, a pour sa part cependant, nié le fait d'avoir obligé son épouse à regarder les films pornographiques.