" Le tennis tunisien sur la bonne voie ", c'est le titre d'un article paru sur les colonnes du dernier numéro d'un hebdomadaire de la place. C'est en fait, une déclaration de Tarak Chérif, président de la FTT et de la CAT. Il voulait certainement parler d'un autre pays ou d'un tennis autre que le nôtre car les résultats enregistrés par les joueurs tunisiens, les derniers en date, lors de l'Open de Tunisie 2008, témoignent d'une toute autre situation. Ainsi Malek Jaziri n'a pas fait le poids devant Chilien Nicolas Massu et a été battu deux sets à zéro (7/6,6/0). Le Portugais Frederico Gip a balayé Walid Jallali (6/1,6/2) Quant à Wael Kilani, il s'est incliné lui aussi sur le même score devant le Serbe Boris Pashanski (6/3,6/3) Le premier responsable du tennis tunisien parle également du flop des Tunisiens en coupe Davis et le trouve logique. C'était contre le Portugal qui peut compter sur : " un joueur classé 120ème mondial et un autre dans les 250 premiers mondiaux après avoir été 200ème il n'y a pas si longtemps " De par son optimisme béat le président de la FTT ne fait que jeter la poudre aux yeux mais ce genre de faux-fuyants ne peuvent réussir actuellement et à tous les coups. Aujourd'hui, le public sportif est adulte, donc capable de faire la part des choses, et les déclarations, pleines de promesses et d'auto-satisfaction ne peuvent, en aucun cas, l'induire en erreur. Entre les " Certitudes " du président de la FTT et la réalité affligeante de notre tennis, c'est comme le jour et la nuit. Au lieu d'affirmer que " le tennis tunisien est sur la bonne voie ", il vaut mieux se poser la question : où va le tennis tunisien ?