Enquête visant Olmert : Perquisition au ministère israélien de l'Industrie Le Temps-Agences - Le mouvement Hamas a exclu hier de libérer le soldat israélien Gilad Shalit détenu dans la bande de Gaza, dans le cadre d'un éventuel accord de trêve comme l'exige Israël. "Celui qui pense que la question de Shalit sera réglée sans contrepartie se trompe totalement (...) La question d'un échange de prisonniers est totalement séparée de celle de la trêve", a affirmé le plus influent des chefs du Hamas dans la bande de Gaza, Mahmoud Zahar. Lundi, lors d'une visite en Israël du chef des services de renseignement égyptiens Omar Souleimane, le Premier ministre israélien Ehud Olmert a lié une éventuelle trêve à des progrès en vue de la libération du soldat israélien, capturé par un commando palestinien en 2006 à la lisière de Gaza. L'émissaire égyptien tente de rallier les responsables israéliens à un projet de trêve dans la bande de Gaza négocié par l'entremise de l'Egypte et auquel les principaux groupes armés palestiniens, y compris le Hamas, avaient donné leur accord fin avril. Mahmoud Zahar a répété les "exigences" des groupes palestiniens pour parvenir à une "accalmie": "l'arrêt des agressions et la fin de toutes les formes de siège contre le peuple palestinien". "Si Israël n'accepte pas la trêve, nous nous défendrons et personne ne pourra écraser la résistance", a-t-il averti. L'armée israélienne mène des attaques quasi-quotidiennes dans la bande de Gaza et impose un blocus à ce territoire, contrôlé par le Hamas depuis juin 2007, en représailles aux tirs de roquettes palestiniennes sur des localités du sud d'Israël. Outre la fin des attaques israéliennes, le Hamas s'attend en contrepartie à un arrêt des tirs roquettes à la levée du blocus imposé par Israël et la réouverture des points de passage, notamment celui de Rafah à la frontière avec l'Egypte. Israël exige de son côté des avancées sur la question de Gilad Shalit, la fin des attaques à la roquette ou au mortier des groupes armés palestiniens contre son territoire ainsi que l'arrêt de la contrebande d'armes entre la péninsule égyptienne du Sinaï et la bande de Gaza. ---------------------------------- Enquête visant Olmert : Perquisition au ministère israélien de l'Industrie
Le Temps-Agences - La police israélienne a mené hier une perquisition au ministère de l'Industrie et du Commerce et y a saisi des documents dans le cadre de l'enquête pour corruption visant le Premier ministre Ehoud Olmert, selon la radio de l'armée. Le porte-parole de la police Micky Rosenfeld a indiqué que l'unité fiscale de la police avait mené cette perquisition "en lien avec l'enquête Olmert". Ehoud Olmert est soupçonné d'avoir reçu d'importantes sommes d'argent d'un donateur américain, Morris Talansky, destinées au financement de ses campagnes électorales. Certains de ces versements auraient été effectués alors qu'il était ministre de l'Industrie et du commerce entre 2005 et 2006. D'autres de ces versements se seraient produits pendant qu'il était maire d'Al Qods, de 1993 à 2003. Une perquisition a également été réalisée lundi à la mairie d'Al Qods. Dans son édition d'hier, le quotidien "Yediot Ahronot" a affirmé que Olmert, alors qu'il était ministre de l'Industrie, avait interféré en faveur d'associés de Morris Talansky pour faire déclarer constructibles des parcelles de terres. Cette nouvelle affaire de corruption visant Ehoud Olmert a déclenché des appels à sa démission en Israël, alors que de nombreux Israéliens doutent de sa capacité à conclure un accord de paix avec les Palestiniens.