Tunis-le Temps : Le tribunal de première instance avait réservé l'audience, à ce seul accusé impliqué dans 56 affaires de falsification de chèques. Il se présenta en état d'arrestation après avoir reconnu les faits au cours de l'enquête préliminaire. L'accusé, en l'occurrence, avait lors des faits, subtilisé des documents administratifs, d'une voiture en stationnement, après avoir cassé les vitres de l'une de ses portières. Parmi ces documents, il y avait : un passeport, un permis de conduire, ainsi qu'un carnet de chèques et une carte d'identité qu'il falsifia. Ce qui lui permit de payer moyennant les chèques falsifiés, différentes sommes, dont celle, correspondant aux frais de séjour dans un hôtel luxueux au Cap Bon. Le propriétaire de la voiture a commencé par déposer une plainte contre X, en faisant opposition aux chèques volés. Ce fut de cette façon que l'auteur des faits a pu être identifié et appréhendé. Il déclara à l'audience que la victime était un parent à lui, et qu'il avait agi par dépit, étant en différend avec elle à cause d'un héritage dont elle avait tout fait pour l'exclure. Cela n'a pas empêché son implication dans cette série d'affaires de falsification de chèques, infraction considérée en tant que crime. Le tribunal a renvoyé l'affaire, pour lui constituer un avocat d'office, pour assurer sa défense.