Tunis-le Temps : " Tiens et si on commettait un cambriolage ? ". C'était l'idée saugrenue qui vint subitement à l'esprit des deux énergumènes qui rentraient tranquillement chez eux, après avoir consacré une bonne partie de la soirée à la dive bouteille. Ils étaient plus qu'éméchés et avaient hâte de regagner leur logis, clopin-clopant. Mais chemin faisant, une villa cossue attira leur attention, avec les lumières éteintes et les volets clos. Ils purent flairer qu'elle était inoccupée, et décidèrent de profiter de l'aubaine séance tenante, et passèrent aussitôt à l'action. Afin d'en avoir le cœur net, l'un d'eux alla d'abord frapper à la porte de la villa. Rassuré que personne n'était là, il escalada la clôture du jardin ainsi que son compagnon. Ensuite, et pour pénétrer dans la demeure, ils fracturèrent la porte attenante à la cuisine. Ils purent de cette façon et une fois à l'intérieur, faire un tour d'horizon dans la maison, afin de faire main basse sur plusieurs objets de valeur, ainsi que des appareils électroménagers et des bijoux, en plus d'une somme d'argent de mille dinars. Le maître de céans qui à son retour constata avec stupeur ce cambriolage, alerta la police en déposant une plainte contre X. Les agents de la brigade criminelle purent appréhender les cambrioleurs grâce à leurs empreintes digitales qui concordaient avec celles qu'ils relevèrent sur les lieux des faits. Inculpés de vol qualifié, ils reconnurent les faits incriminés au cours de l'enquête criminelle, déclarant qu'ils avaient agi sous l'emprise de l'alcool. Cependant devant le tribunal, ils se rétractèrent, en niant totalement en avoir été les auteurs. Toutefois le tribunal qui ne l'entendit pas de cette oreille condamna chacun d'eux à 4 ans d'emprisonnement ferme.