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Obama loin d'avoir le soutien de tous les démocrates
Présidentielle américaine
Publié dans Le Temps le 13 - 06 - 2008

Le Temps-Agences - Barack Obama a beau être sorti vainqueur du marathon des primaires, il n'obtiendra pas sans mal le soutien de nombre d'élus démocrates au Congrès, et pas parce qu'ils n'auraient pas digéré la défaite de son ex-rivale Hillary Clinton. Certains pourraient du reste lui refuser leur appui pour des raisons très éloignées de son programme.
Une partie de ces élus récalcitrants comptent plus ou mois ouvertement sur des voix républicaines pour être réélus. Quelques-uns craignent également la réaction de leur électorat à la candidature d'un Noir au scrutin présidentiel. Beaucoup en tout cas prennent soin de maintenir leurs distances avec la hiérarchie nationale du parti.
Le représentant Dan Boren, seul élu démocrate de l'Oklahoma au Congrès, voit en Barack Obama "le plus gauchiste des sénateurs" et n'envisage pas une seconde de se rallier à lui. "Nous sommes bien plus conservateurs" en Oklahoma, se justifie-t-il. "Je dois être le reflet de ma circonscription."
Représentant démocrate de Géorgie, réélu avec seulement 1.800 voix d'avance, Jim Marshall dit admirer tout autant Obama que son rival républicain, le sénateur John McCain, comme lui vétéran du Vietnam. Il ne se sent donc pas obligé d'exprimer une préférence.
"S'il s'avère que l'un d'eux est un meurtrier ou quelque chose du genre, je me raviserai", plaisante-t-il. Sinon, "je n'ai pas besoin de choisir un camp."
Pour la plupart de ces congressistes frileux, au nombre d'au moins 14 selon un récent pointage, cette position d'attente est une nécessité politique: le plus souvent en difficulté dans des districts à tendance conservatrice, ces démocrates se sentent vulnérables et font tout pour ne pas s'aligner sur la ligne officielle du parti.
John McCain est lui aussi confronté à la défiance d'une partie des élus républicains. On reproche au sénateur de l'Arizona d'avoir collaboré avec les démocrates et pris ses distances avec le Grand Old Party sur certains dossiers, avant d'être assuré de l'investiture de son parti en février.
Cette désignation précoce a cependant facilité la tâche aux élus républicains: contrairement à leur homologues démocrates, ils n'ont pas eu à subir de fortes pressions pour accorder leur soutien. De fait, une poignée seulement ont annoncé publiquement qu'ils n'appuieraient pas McCain, notamment le sénateur du Nebraska Chuck Hagel, électron libre au sein du parti, et le représentant du Texas Ron Paul, qui était lui aussi candidat à l'investiture.
Comme lors des précédentes élections, une large part des élus démocrates n'ayant pas pris position sont originaires du Sud, zone électoralement favorable aux républicains. Si Obama a obtenu de bons résultats dans ces Etats, c'est essentiellement grâce aux voix de l'électorat noir. En revanche, il était loin de faire le plein chez les ouvriers blancs.
A titre d'exemple, le représentant démocrate John Barrow, élu d'un district côtier de Géorgie, incluant Savannah et Augusta, où les Noirs constituent 40% des électeurs inscrits, s'est rallié à Obama dès février. Son collègue Jim Marshall, en charge d'un district rural du centre de l'Etat, où moins d'un électeur sur trois est Noir, s'est lui gardé de tout soutien. Il aura en effet grand besoin des voix de Blancs républicains pour espérer être réélu.
Dans le camp républicain, on n'hésite pas à associer systématiquement les candidats locaux démocrates à Barack Obama ou à d'autres 'épouvantails' comme Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants et cataloguée "gauchiste de San Francisco", ou au sulfureux révérend Jeremiah Wright, ancien pasteur du candidat noir.
Reste que cette stratégie ne porte pas toujours ses fruits, comme le prouvent les élections du mois dernier en Mississippi et Louisiane, où les candidats démocrates Travis Childers et Don Cazayoux sont sortis victorieux malgré une campagne télévisée très ciblée.
L'une des forces d'Obama est sa capacité à rallier les indécis. Dernière en date, la représentante du Kansas Nancy Boyda, avait pourtant promis qu'elle ne prendrait pas parti. Elle s'est depuis déclarée "impressionnée par la campagne du sénateur Obama parce qu'il porte le débat dans l'ensemble des 50 Etats, et pas seulement dans les Etats-clés", ces "swing states" où se jouera l'élection de novembre.


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