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La croix et la bannière
Une journée à la plage dans le Grand Tunis
Publié dans Le Temps le 19 - 07 - 2008


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Estivants nomades ou occasionnels se retrouvent entassés dans les mêmes espaces, depuis le bus jusqu'au coin de plage sous un parasol payable.
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Curieux qu'on n'ait pas pensé à aménager de vrais campings
Alors que la saison estivale bat son plein, depuis début juillet, dans les stations balnéaires de la banlieue nord de Tunis, dans un climat particulièrement surchauffé,
cette année, beaucoup d'estivants se plaignent que rien de substantiel n'ait été fait pour compenser les dégradations de toutes sortes occasionnées, avec le temps, aux conditions de villégiature dans le Grand Tunis, ces dernières décades.
Les plaignants appartiennent, en particulier, à ces estivants d'un jour ou estivants nomades et occasionnels qui constituent la grande masse des estivants du Grand Tunis et dont le nombre croît, sans cesse, pour les raisons démographiques qu'on connaît, mais aussi à cause de la régression notable des anciens modes de villégiature estivale.
Autrefois, nous a dit un père de famille rencontré à la plage de la Goulette avec sa femme et ses enfants, beaucoup de tunisois et de gens de la classe moyenne du Grand Tunis pouvaient se permettre de louer une maison en été dans l'une des stations balnéaires de la banlieue nord de la Capitale pour y passer l'été et profiter, réellement, de tous les agréments que la saison chaude procure à l'homme , notamment les baignades à la plage.
Cette pratique est aujourd'hui révolue pour diverses raisons, a-t-il noté, de sorte que tous les estivants sont devenus des estivants nomades et occasionnels, qui viennent passer, de temps en temps, une journée sur la plage, dans des conditions, souvent, affreuses.
Un autre estivant présent signale, à ce propos, plus spécialement, les conditions de transport inhumaines que ces estivants nomades et occasionnels doivent supporter pour venir à la plage et rentrer chez eux.
''Les gens s'entassent comme des sardines dans les bus et les wagons du train de Tunis - Goulette- la Marsa (TGM), a-t-il souligné, tandis que leur spectacle sur le chemin de l'aller et du retour, avançant en cohortes serrées, avec leurs sacs et parasols en vue, rappelle celui des ''hattayas'' ou nomades des anciens temps que les disettes poussaient à quitter, jadis, leur campagne et venir envahir, en haillons, les faubourgs des villes et villages, à la recherche de quoi vivre.
Ce sont, souvent, les sollicitations pressant des enfants qui obligent les parents à accepter de subir ces épreuves, comme nous l'a dit une mère de famille venue avec ses enfants de la Cité Taieb Mhiri , non loin de la Soukra.
Ainsi, l'un de ses enfants, un adolescent d'une quinzaine d'années, a pu venir, pour la première fois, à la Goulette , et faire connaissance avec la plage et ses plaisirs. Pourtant, la distance entre les deux endroits ne dépasse pas cinq kilomètres à vol d'oiseau. D'autant que la Cité Taieb M'hiri fait partie de la commune de la Goulette.

Encourager les campings
Cependant, en bravant toutes ces difficultés pour venir se rafraichir l'espace d'une journée, les estivants du Grand Tunis trouvent des plages rongées par l'érosion marine et transformées en peaux de chagrin par l'expansion urbaine et les blocs de pierre posés en vue de lutter contre l'avancée de la mer.
La formule des plages aménagées et payantes, en échange de quelques prestations, a contribué, ces dernières années, à rétrécir, davantage, l'espace libre sur les plages publiques et la marge de manœuvre des estivants..
D'après nos interlocuteurs, l'idée est bonne et traduit la volonté d'améliorer les conditions de villégiature pour les estivants occasionnels, mais les prestations se sont limitées, jusqu'à présent, à la location d'un petit coin de plage muni d'un parasol, et de tables et chaises, à la demande, chose que tout le monde peut faire sans passer par ces prestataires.
Aussi, évoquant l'exemple européen, certains d'entre eux préconisent l'encouragement de la formule des campings qui a le mérite de fournir des prestations globales et de faire revivre l'ancienne mode de villégiature consistant en la location de maisons pour toute ou une partie de la saison estivale.
Selon eux, on pourrait commencer par des campings de tentes équipés des commodités nécessaires, en attendant la construction de campings formés de cabines autonomes, dotées de l'électricité, du gaz, et de blocs sanitaires.
L'espace existe et peut être assuré, notent-ils, lorsqu'il s'agit d'interventions d'utilité publique.
De telles formules permettraient, aussi, aux citoyens de l'intérieur de fuir la fournaise qu'ils vivent, malgré eux, chaque été et venir passer, quelques jours, dans ces campings.


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