A quelques petites encablures du début de la compétition, on peut affirmer sans qu'on ne vienne nous contredire que le club phare de la banlieue sud navigue à vue. Pire, ses horizons sont loin d'être dégagés, sereins. La rue est en ébullition contre une décision parachutée on ne sait d'où et que d'aucuns jugent inopportune voire nullement justifiée. La fermeture du municipal pour réfection de quelques fissures au niveau d'une partie de la tribune d'honneur. Contraignant les banlieusards à disputer à leur corps défendant toutes leurs rencontres loin de leur fief fétiche, et déboursant dans la foulée des sommes faramineuses. Avec des caisses moribondes, les supporters voient mal comment Bhar va trouver le filon pour assurer aux siens des aires d'entraînements et des stades pour les rencontres.
Fermeture intempestive Il est à rappeler que lors de la construction des travées découvertes (pelouse) le municipal a continué à fonctionner normalement une fois la barrière séparant les travaux du rectangle vert érigée (2001-2002). N'aurait-on pas pu entamer « quand même » ces réfections en ne condamnant que l'accès aux gradins et en autorisant les spectateurs à suivre les rencontres du coté de la pelouse dont la contenance avoisine les 4200 personnes ? Exception faite de trois rencontres en l'occurrence contre l'EST, CA et ESS, le public des visiteurs n'est pas aussi imposant qu'on veut bien nous le faire croire Et puis, les supporters locaux ne remplissent pas toutes les travées du municipal. La pelouse étant constituée de trois blocs, pourquoi ne pas en réserver les deux excentrés aux supporters des deux camps avec un bloc tampon de sécurité au milieu. Pour les matches chocs, Radès serait toujours là pour accueillir tout ce beau monde.
Que de forfaits pour les jeunes en perspective Autre problème de taille, l'annexe en terre battue réservée jusque là pour les entraînements et les matches officiels pour les jeunes va, croyons nous savoir, subir lui aussi des travaux pour la mise en place d'un gazon artificiel.La question qui taraude les esprits est simple et évidente : quel sera le nombre de fois où les jeunes du CSHL déclareront forfait faute de terrain pour recevoir leurs hôtes ?
Dépenses imprévues dans les budgets Un problème d'ordre financier pour terminer : imposer à la municipalité des dépenses non prévues dans son budget ; la mairie est- elle à l'heure qu'il est en mesure d'affronter pareilles lourdes charges imprévues ? La Tutelle pour sa part, consentirait-elle à couvrir les frais inhérents aux réparations de cette pompeusement appelée tribune d'honneur ? Dispose-t-elle des fonds nécessaires à débloquer pour pareille entreprise surtout au beau milieu de l'année ? Ceux qui prédisent que les travaux risquent de s'éterniser et de s'étaler sur plus d'une saison ont-ils tout à fait tort d'être aussi sceptiques ? Les circonstances actuelles leur donnent malheureusement grandement raison !