La Cour d'appel a eu à juger dernièrement une affaire de stupéfiants classés dans les tableaux "A" et "B". Les inculpés sont une mère, ses trois fils, et sa belle-fille. Il ressort des faits que les agents de police ont arrêté un individu, pour consommation et trafic de drogue. Lors de l'interrogatoire, ils ont découvert que celui-ci avait l'habitude d'approvisionner toute la famille. Discrètement, la brigade anti- drogue a mis au point tout un scénario pour arrêter cette famille en flagrant délit. Ils ont surveillé ensuite la maison. Le fournisseur, en collaboration avec la police, prit contact avec la mère et lui céda une grande quantité de stupéfiants (11 plaques de psychotropes, appartenant au tableau "A"). Il négocia le prix et l'empêcha. Cette fois-ci, les agents surprirent l'accusée principale en flagrant délit. En fouillant la demeure, ils ont trouvé une grande quantité de drogue avant d'embarquer tous ce beau monde au poste de police. A l'interrogatoire, la mère avoua que sa belle famille s'adonnait aux stupéfiants. Elle ajouta que son mari croupit en prison pour consommation et trafic de drogue. Petit à petit, elle est devenue une consommatrice de ces produits prohibés, ensuite "dealer " en ce domaine, en fournissant aux petites filles et aux femmes qui en voulaient consommer ces produits prohibés. Quant aux trois fils, ils avouèrent à leur tour être des revendeurs et consommateurs de ces produits, niant farouchement que leur mère s'adonnait à ce genre d'activité. Toutefois, l'enquête a montré que toute la famille était impliquée, surtout la mère qui a été arrêtée en flagrant délit. Après délibérations, la cour d'appel a condamné la mère et ses deux fils à 7 ans d'emprisonnement pour consommation et trafic de drogue et une amende de 5000 dinars chacun. Quant au troisième fils et le reste de la famille (belle -mère et ses fils) ils ont été condamnés à 10 ans de prison et 10 000 dinars d'amende.