Les forces vives du Stade Tunisien qui s'en étaient éloignées pour une raison ou une autre reviennent. Sans ordre de préférence, Ahmed Salhi, Anouar Haddad, et Mondher Abbes n'ont jamais quitté le club et cela seuls les plus proches, le connaissent. Et sans doute là, une preuve supplémentaire qu'ils sont toujours au service de leur bien aimé de club : ils sont tous trois candidats à sa présidence, et ce, dans le respect total des règles de concurrence. Et d'ailleurs, quel que soit le président du club qui sera nominé, les deux autres feront bel et bien partie de l'équipe dirigeante. Remarquablement révélateur ce vent de renouveau qui est entrain de souffler dans les rues sportives de la paisible localité du Bardo, et, dont les retombées, engendreront sans doute aucun, beaucoup de bien au Stade Tunisien. Il nous a été donné de bavarder avec chacun d'eux en aparté, et, il est réjouissant de constater que les programmes futurs de reconstruction du club sont quasiment les mêmes, dans leur esprit. Ils s'articulent tous autour des axes qui suivent. Ils promettent tous d'œuvrer et de mettre tous les moyens pour que le Stade Tunisien redevienne le grand club d'antan, et pour la réalisation de ce vaste programme ils se donnent tous un délai de quatre ans. A moyen terme, ils s'engagent à installer définitivement au bout de deux ans une structure de gestion générale moderne, la mise en place d'un organigramme très clair avec une définition des tâches de chaque commission et de chacun, et la création pour toujours de nouvelles commissions actives ayant pour mission la formation, le recrutement des joueurs. La gestion de ces volets sera assidûment contrôlée. Le poste de directeur général technique est à prévoir. Toujours à moyen terme, et après étude et réflexion, il est impératif d'instaurer une stratégie capable de garantir au club une autonomie financière pour ne plus compter seulement sur les diverses subventions et dons. Il va sans dire que sur le plan purement technique, ils assurent que les résultats seront à la hauteur des aspirations des fidèles au club, et cela sous entend que les difficultés financières seront contournées autant que faire se peut, et que le positionnement régulièrement honorable est garanti. Leur plan d'action est à peu près le même. Ahmed Salhi, Anouar Haddad et Mondher Abbès parlent quasiment le même langage. Ils assurent par exemple qu'ils feront tout pour que le changement et les réformes soient continus. Ils promettent de n'hésiter jamais à se remettre en cause, quand il le faut, à s'inspirer et pourquoi pas copier les modèles réussis, qu'ils soient locaux ou d'ailleurs. Ils jurent d'assainir l'entourage du club de toutes les mauvaises herbes, afin de rassembler toutes les compétences stadistes, et tous les cadres autour du club. Ils insistent sur le développement et l'expansion des idées visant à rapprocher le maximum de supporters et surtout opérer sur terrain aux fins de séduire et charmer de nouveaux sympathisants. Dans ce même ordre d'idée, ils jurent qu'ils feront tout pour réconcilier tous les courants afin d'éviter à l'avenir toutes les dissensions. Ils comptent relancer le comité des sages, structure qui manque cruellement au club, puis définir son rôle et ses objectifs. Ils comptent bien réviser et mettre à jour le règlement intérieur du club pour rayer tout unilatéralisme décisionnel . Ils s'engagent à présenter à l'avenir un bilan financier mensuel présentant les comptes de résultats (dépenses et recettes). Bien entendu, d'autres questions qui taraudent bien des esprits seront-elles aussi abordées avec les autorités locales et régionales, tel que l'ancien local du club sis à l'avenue Bourguiba, le complexe sportif dont les travaux sont depuis belle lurette au point mort, les dettes qui collent au dos du club depuis des lustres... Comme vous devez le constater le programme est très vaste, mais avec l'arrivée de la nouvelle vague des cadres stadistes, la mission ne sera jamais impossible à réaliser. Pourvu que tout ce qui a précédé soit mis en marche, et pourvu toutes les mains se tendent. Bon vent ! Mohamed Ali EZZINE
NB : Nous avons appris que ces trois postulants ont déposé leurs dossiers de candidature, tel que stipulé dans le dernier communiqué, hier en fin de matinée.