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Cartables, tabliers, cahiers : ça « griffe » !
C'est bientôt la rentrée
Publié dans Le Temps le 21 - 08 - 2008

Trois semaines nous séparent de la rentrée scolaire. Mais déjà, on s'y prépare activement. Les librairies exhibent leurs cartables et leurs fournitures scolaires, les boutiques les tabliers. A chaque consommateur, ses fournitures favorites, certes. Mais ces produits tant prisés actuellement, c'est aussi une question de goût.
On veut être souvent différent et original. Les fournitures scolaires importées continuent d'attirer l'attention de nos enfants, c'est parce qu'ils sont de bonne qualité. Mais souvent, les plus chers ne sont pas toujours les meilleurs. Sous la pression de leurs enfants, les parents claquent beaucoup d'argent pour le « signé », pour la « griffe ».
Le tablier est comme une enveloppe, une seconde peau. Nos jeunes veulent choisir eux-même leurs habits. Ils veulent être différents et originaux. Ils sont influencés par leurs copains dans le choix de leurs tabliers ou cartables. Ils veulent imiter les autres. Question de mode, de frime et d'exhibition !.
Il est vrai que les grandes marques de tabliers ou de cartables, celles qui ont une griffe sont proposées à des prix élevés. D'autres citoyens tournent vers des produits locaux qui sont à la portée de leurs bourses. Question de moyens et aussi de goût. Mais souvent les plus chers ne sont pas toujours les meilleurs.
Samira, mère de trois enfants, nous confie qu'elle achète les tabliers de ses enfants auprès d'un supermarché tunisien : « ses prix sont abordables et la qualité du tissu est bonne et souvent on ne fait pas la différence entre un tablier local et un tablier importé », dit-elle.
Malek père de deux enfants ne peut pas se permettre d'acheter tout ce qui est chic : « je préfère souvent aller dans les marchés hebdomadaires ou la boutique du coin. Là, le choix est énorme et à des prix accessibles pour toutes les bourses. Mon pouvoir d'achat ne me permet pas d'accéder à tout ce qui est importé et parfois le dernier choix revient à mes enfants qui veulent s'habiller comme ils veulent ». Il est vrai que les jeunes ne veulent pas se sentir gênés par leurs vêtements. Ils veulent choisir eux-mêmes leurs habits. Ils sont capables de se rendre ridicules, d'endurer les pires maux, d'être mal à l'aise, engoncés dans des tabliers jeans ou des cuirs étriqués si leurs copains en font de même.
« On sent qu'ils voudraient être dans la peau d'un autre, leur modèle, parce que cet autre ils l'ont, si j'ose dire dans la peau. Le vêtement est le reflet de ce que l'on souhaite montrer de soi », ajoute Malek.
Hédi s'est fixé un budget de 400 dinars pour la rentrée pour ses deux enfants. « J'essaie toujours de faire plaisir à mes deux fils. C'est cher. Les tentations ne manquent pas. Des cartables à roulette, des stylos magiques, des gommes fluo, mes enfants veulent tout acheter », avoue t-il.
Néjib, un libraire nous précise que les parents sont obligés de satisfaire les désirs de leurs enfants. Ils sont exigeants et il leur arrive de dépasser leur budget pour faire plaisir à leurs enfants !
« Parfois, nous achetons des trucs inutiles », affirme Jamila, très furieuse parce que son fils veut acheter un sac à dos à 45 dinars. Mohamed Ali père de deux enfants essaie de sillonner certains magasins de la capitale pour trouver des prix acceptables : « Les plus chers ne sont pas toujours les meilleurs et on peut trouver de belles choses si on cherche bien. Il faut du temps et de la patience. Les prix des cartables oscillent entre 15 et 50 dinars. Les plus chers ne sont pas toujours les plus demandés ».
Nos jeunes cherchent à travers le style, l'allure et les habits à s'affirmer et à s'imposer dans la société.
C'est le cas de Sirine qui adopte un look cool et décontracté « J'aime, dit-elle, porter un tablier chic, court et de préférence bleu ». Mouna qui porte un tee-shirt Jennyfer nous dit : « La qualité, ça se paye mais on n'a pas tous les moyens d'acheter des choses importées. »
Jamel est un habitué de Moncef Bey « Je trouve mon compte, nous dit-il, les cartables proposés aux étalages ici sont deux fois moins chers dans d'autres magasins. Je connais les commerçants du coin qui me proposent souvent des cartables à des prix abordables ».
Bref, le prix ne justifie pas toujours pas la qualité malgré que nos jeunes raffolent de ces habits venus d'ailleurs.
A chacun sa bourse, l'essentiel c'est de se sentir bien dans sa peau.


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