Comme nous l'avons cité auparavant sur ces mêmes colonnes, à Bizerte le fléau du commerce anarchique demeure encore assez préoccupant. Même si la police municipale qui avait longtemps joué au chat et à la souris avec les marchands ambulants particulièrement ceux de la friperie qui n'ont cessé d'envahir places et artères du centre ville et précisément la rue Cheikh Idriss, aidée cette fois-ci par une brigade des forces de l'ordre, a enfin réussi un grand pari en mettant fin au commerce anarchique dévastateur qui a sévi au centre de la capitale du nord. Seulement, cette action « coup de poing » qui a permis de dégager les artères du centre ville et d'exaucer un tant soit peu les vœux des habitants de ces quartiers avides de calme et de sérénité, va-t-elle se poursuivre pour éradiquer un autre point culminant de ce fléau dévastateur qui polarise l'intérêt de toute la population de la capitale du nord. C'est celui des marchands de légumes et des fruits qui ont eux aussi défié toute réglementation communale pour envahir avec leurs étalages factices, trottoirs et chaussées tout autour du marché municipal « Slaheddine Bouchoucha » et même la voie publique des artères avoisinantes, Ibn-Sina et Boubaker-Bakir. Rendant ces artères très sales et même inaccessibles aux habitants de se rendre à l'intérieur du marché dont certains commerçants ont déjà fermés leurs étalages...? Une situation d'autant plus paradoxale puisque les services municipaux de la ville de Bizerte à travers un avis d'adjudication pour la location de locaux commerciaux aux marchés Slaheddine Bouchoucha « volailles », Cité Ouvrière de Zarzouna « légumes » et au marché municipal de Ain-Mariem qui arrive à terme le 16septembre prochain reste malheureusement sans suite après trois publications sans suite sur les journaux de la place. Pourtant la dite offre porte sur plus d'une vingtaine de locaux et autres magasins qui vont restés désespérément vides puisque apparemment ça n'intéresse personne pour le moment et le service concerné municipal n'a reçu aucun éventuel postulant. D'ailleurs, on ne sait pas encore si cette adjudication, faute de candidats, va avoir lieu ou non ? En clair, certains marchands aiment apparemment la vie de «squatters», défiant l'ordre, la propreté et le minimum requis d'hygiène puisque fruits et légumes jonchent le parterre, à même la poussière, la boue et autres saletés... En tout cas, espérons que la municipalité trouvera les solutions idoines pour pouvoir délocaliser ces envahisseurs immoraux de la voie publique qui ne cessent de polluer non seulement l'environnement mais aussi le circuit commercial de distribution réglementaire et légal. A quand la fin de ce calvaire et de cette plaie qui enveniment la vie paisible des citoyens.