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La mode des fringues imprimées : Sait-on ce qu'on met sur le dos ?
NOTRE EPOQUE
Publié dans Le Temps le 15 - 09 - 2008

Des milliers de Tunisiens s'habillent exclusivement de friperies : hommes et femmes, riches et pauvres, jeunes et moins jeunes... C'est là qu'ils sont habitués à trouver leurs fringues préférées, chacun selon son goût et sa bourse. Il suffit de savoir fouiller dans les ballots pour déterrer même des « trésors » encore à la mode.
Les effets achetés sont aussitôt soigneusement lavés, retouchés et repassés. Une fois enfilés, il est souvent difficile pour quiconque de se rendre compte que ce sont de vieux vêtements achetés à la friperie. Cependant, les clients mordus de friperies, accordent-ils l'attention nécessaire en furetant dans les tas de nippes à certaines pièces portant parfois des images ou des inscriptions malsaines, provocatrices et déshonorantes. Et dire qu'on voit souvent nos jeunes filles et garçons mettre sur le dos sans la moindre connaissance de ce que pourraient signifier ces inscriptions imprimées sur leurs T-shirts, pulls ou pantalons ?
En effet, les T-shirts avec tête de mort, un drapeau américain, un portrait de stars sont des exemples qu'on voit quotidiennement dans la rue ; mais ces dessins attirent moins l'attention que d'autres images ou inscriptions remarquées sur les pulls ou les T-shirts portés par nos jeunes et qui ont un caractère sexuel, raciste, immoral, blasphématoire et voire même scandaleux. On est malheureusement attiré surtout par le tissu, la qualité de la matière, les couleurs et la coupe d'un article vendu à la friperie sans se soucier des inscriptions imprimées au dos ou sur la torse, soit parce qu'elles sont imprimées en caractères d'une langue incompréhensible par l'acheteur (anglais, chinois, russe, hébreux..), soit parce que ce dernier est tellement ravi de sa trouvaille qu'il n'accorde aucune attention au reste. L'article est vite payé afin de ne pas tomber entre les mains d'un autre client, et dès lors, on se promène dans la rue avec un T-shirt ou une chemise portant des inscriptions malsaines qui, à son insu, pourraient déranger tant de passants et provoquer pas mal de réactions de la part des gens qui auraient décodé le message scandé par ces slogans inscrits au dos de la fringue en question. Il faut dire que certains porteurs de ces vêtements suspects sont inconscients de leur comportement ; ils circulent normalement dans la foule des gens en toute quiétude et sans aucun souci, ignorant l'ampleur du « vice » qu'il porte sur le dos. Ceux-là sont simplement victimes de leur ignorance, n'ayant jamais cherché à savoir le sens de ces inscriptions ou de ces graffitis nocifs et peut-être n'étant jamais prévenus par leur entourage ! Mais d'autres le font en toute connaissance de cause, avec indifférence et effronterie, sachant même le contenu et la signification des messages véhiculés par ces inscriptions imprimées sur le dos de leurs fringues sans aucun respect aux autres, faisant preuve d'un « je-m'en-foutisme » flagrant.
Les exemples de ces fringues à inscriptions scandaleuses sont nombreux ; on en voit partout : dans la rue, dans les écoles, sur les plages, dans les boîtes de nuit et même sur les lieux du travail (les chantiers, les cafés, les marchés...). On est souvent surpris et indigné par un jeune portant un T-shirt avec imprimée au dos une image trop osée d'une star au buste nu, ou par une jeune fille accoutrée d'un pantalon moulant portant sur le derrière l'inscription provocatrice en anglais « Follow me » (Suivez-moi !), ou ce jeune homme qui porte un pull portant l'inscription : « Je suis gigolo ». Il n'a même pas pris la peine de consulter le dictionnaire pour savoir le sens du mot ! Ou encore cette jeune fille qui se promène avec un pull portant sur la poitrine « Here's Paradise ! » (Ici, le Paradis !), ou avec un grand point d'interrogation sur le ventre ! Permettez-moi encore cet exemple d'une expérience vécue par un citoyen, un prof d'anglais de son état, qui m'a été raconté par lui-même, il y a quelques années : « Un jour, j'étais allé à l'aéroport, pour attendre ma fille de 12 ans de retour d'un voyage en Espagne dans le cadre d'une colonie de vacances. Quelle fut ma honte en voyant ma fille débarquer avec un pull demi-manche avec inscrit sur la poitrine le mot populaire et vulgaire « Whore ! », (l'équivalent de « prostituée » en français !). La pauvre, elle en ignorait complètement le sens ou elle a dû être attirée par le style! Et puis elle ne savait pas l'anglais ! Il a fallu mon intervention pour qu'elle se débarrasse de ce pull déshonorant! » .
D'autres cas ont été sûrement remarqués dans notre vie quotidienne dont certains font l'objet de moquerie et d'autres, plus licencieux, plus provocateurs et plus agressifs, poussent certaines gens à intervenir pour faire la remarque au porteur de ces fringues « incriminées ». Aussi faut-il se méfier en fouillant dans les ballots des fringues qui peuvent porter des slogans ou des messages portant atteinte à la morale ou à la pudeur et que certains, par ignorance ou par inadvertance, peuvent acheter et mettre sur le dos, se faisant ainsi pointer du doigt là où il passe. On ne doit pas s'attendre à être averti par les vendeurs qui, eux aussi, ignorent souvent le sens de ces inscriptions ; et même si on tombe sur un vendeur conscient de ce qu'il y a écrit sur certaines nippes, il n'en fait pas état à ses clients, son seul souci étant de liquider la marchandise. Pourtant, on dit que ces ballots de fripes font l'objet d'un minutieux tri avant de parvenir aux détaillants ! Là, le doute est permis ! Toujours est-il que les acheteurs sont les premiers responsables de leur acte ; même si l'on ignore l'anglais, l'allemand ou le russe, il faut bien se renseigner avant d'acheter quoi que ce soit.


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