Nous avons été approchés par un citoyen, infirmier de son état qui a relaté sa mésaventure au Centre Régional de Transfusion Sanguine de Sfax : « Une semaine avant le mois de Ramadan, je me suis rendu au Centre régional de Transfusion Sanguine de Sfax , dans le but de faire don de mon sang à un beau parent qui devait subir une intervention chirurgicale. Mesurée, ma tension artérielle, était de 13/7, ce qui autorisait le prélèvement . C'est ainsi que, le prélèvement de mon sang effectué, j'ai observé quinze minutes de repos sur un banc, à la suite de quoi, on m'a présenté, à la réception, un verre de citronnade. Après avoir avalé cette boisson, j'ai été pris de douleurs aigues à l'estomac accompagnées de nausées et de vertiges. De plus j'ai commencé à transpirer abondamment. Incapable de me tenir d'aplomb et de marcher sans risque de tomber, je me suis assis sur le perron, histoire de reprendre mon souffle et d'attendre que cela passe, avant de décider de rentrer au centre pour demander du secours . Mais là, je me suis écroulé, sans connaissance pour une durée qu'il m'est impossible de déterminer. Lorsque j'ai repris plus ou moins mes esprits, je me suis trouvé littéralement inondé de sueur, étendu à même le carrelage. C'est alors, qu'un médecin et un infirmier, que j'ai trouvé à mes côtés, m'ont déplacé sur le banc, toujours couvert de sueurs. Une femme médecin accourue pour mesurer ma tension artérielle constata qu'elle était de 08, ce qui veut dire que j'avais subi un choc hypo- volémique et que ma pression artérielle avait chuté, pendant mon évanouissement, jusqu'à 04 ou 06, avant de remonter à 08. Conscient de la gravité de mon cas, d'autant plus que je suis cadre paramédical, j'ai prié le médecin de service d'appeler le SAMU, ce qu'il a refusé catégoriquement de crainte de l'effet que cela pourrait produire sur les donneurs de sang. Malgré toutes mes supplications, il est resté de marbre, sous prétexte que cela était interdit. De guerre lasse, je me suis résigné à rester sur les lieux en attendant de récupérer, ce qui a nécessité pas moins de 03h40, sans que personne ne daigne s'occuper de moi durant tout ce temps-là. Donc, dès que je me suis senti un peu mieux, j'ai téléphoné à un parent qui m'a reconduit chez moi, dans un état lamentable et toujours dégoulinant de sueur. Le même médecin de service, contacté le lendemain m'a répété les mêmes arguments, ajoutant que la réservation d'une pièce à part, pour des cas comme le mien n'était pas dans les moyens du Centre Régional de Transfusion Sanguine de Sfax. » Dont acte.