Dans un hypermarché situé près d'un grand carrefour du Grand Tunis, un "stand" de gâteaux tunisiens est géré par un pâtissier très particulier. En dehors du mois saint, les gâteaux sont vendus sans chichi. On peut acheter cent grammes par ci, une demi-livre par là... Mais, durant ramadan, les gâteaux tunisiens se vendent comme des petits pains aux raisins. Du coup, le commerçant a changé de méthode de vente. Primo, il a dû exiger de ses vendeuses qu'elles soient le moins accueillantes possible. Jeûne aidant, elles ne se font pas prier pour avoir une tête à faire fuir les clients et la baraka. Regard fuyant, "papotage" entre vendeuses, mauvaise humeur... Bref, seuls les plus téméraires restent pour acheter. Secundo, la vente conditionnée ! Par exemple, vous avez envie d'une livre de "ghraïba" pour accompagner le thé de la soirée ? Rien à faire ! Vous devez acheter un kilo sinon allez voir ailleurs. De la vente conditionnée dans un hypermarché... On aurait tout vu !