Ce drame est le résultat d'un concours de circonstances suite auquel, un jeune homme de 33 ans et néanmoins père de quatre enfants, a été subitement arraché à la vie. Il était employé dans une société, en tant que conducteur de tracks et trimait dur pour subvenir aux besoins de sa famille.Il fut découvert, dernièrement à la localité de Kindar, du gouvernorat de Sousse, un jour du mois de Ramadan gisant dans son sang, après avoir été foudroyé par une balle d'un fusil de chasse. A quelques mètres de lui, sa mobylette abandonnée sur la chaussée.Etait-ce un meurtre ou un accident ? Ce fut le mystère absolu qui entoura cet événement, d'autant plus qu'un fusil de chasse traînait aux pieds de la victime. Etait-ce celui-là même, d'où provenait la balle par laquelle il fut tué sur le coup ? A cette question, Abdelmlak le frère de la victime qui a bien voulu accorder une interview à notre consœur Assabah Al Ousbouî , répondit par l'affirmative en relatant les circonstances de ce fâcheux accident : " Le jour du drame, vers 18h30, Ali (la vicitme) était parti à la chasse comme à l'accoutumée, en compagnie de deux amis. Ils étaient à mobylette et il les suivait sur la sienne, et avait son fusil de chasse sur l'épaule. Le drame arriva subitement. Une balle partie malencontreusement du fusil, l'a atteint au niveau du cou en lui effleurant la carotide. Quand ses amis le rejoignirent après avoir entendu une détonation, il était déjà étendu sur le sol, le sang giclant de sa blessure. L'un d'eux s'empressa d'aller avertir sa famille en laissant l'autre auprès de la victime ". Mais ayant eut du mal à repérer le lieu de l'accident, il mit du temps ainsi que ses proches qui le suivaient, pour lui porter les secours nécessaires en temps opportun. Et le frère d'ajouter : " Quand nous sommes arrivés sur les lieux, nous étions ahuris de constater que notre frère était déjà un corps sans vie. Des blessures, béantes au niveau de la mâchoire gauche ainsi qu'au niveau du cou, étaient encore ensanglantées ". Les membres de sa famille ne purent qu'alerter les agents de la garde nationale qui se dépêchèrent sur les lieux, pour procéder aux formalités préalables à l'enquête, en saisissant le procureur de la République, qui ordonna une autopsie afin de déterminer avec précision, les causes précises de la mort de la victime. Les premiers éléments de l'enquête ont pu révéler que ce malencontreux incident a été dû à une chute de la victime de sa mobylette. Comme il avait le fusil à l'épaule, un coup est parti, par l'effet de cette chute. La balle qui est sotie du fusil alla se loger directement dans la carotide après lui avoir transpercé la mâchoire. Cependant, bien que l'enquête ne soit pas encore close, il n'y a pour le moment que la thèse de l'accident, qui peut être retenue. Ce malheureux concours de circonstances a laissé, une veuve éplorée et quatre enfants en bas âge avec lesquels on ne peut que compatir.