La deuxième journée du critérium a confirmé les ambitions légitimes de l'ESRadès qui s'est promenée devant l'équipe de Dalia qui piétiné malgré les deux nouvelles recrues Tebbini et Manoubi. Il faut dire que les protégés de Ben Amor ont bien décortiqué leur adversaire. Avec une bonne défense et un jeu rapide et réfléchi, ils ont su imposer leur jeu grâce à des attaques bien orchestrées par Turki, Aissaoui et Gigé. Ce qui leur permis de terminer la mi-temps avec un écart de 25 points (48-23). Avec un Turki entreprenant et clairvoyant, les protégés de Ben Amor vont prendre vite le large et réussir leurs contres. Le coach Aouij essaya de trouver les solutions pour arrêter la furia radésienne mais le schéma tactique des radésiens s'avéra plus efficace. Chose qui facilita le travail des Bleus qui dominèrent les débats avec courage durant le reste de la rencontre. Tebbini et consorts étaient incapables de retrouver leurs repères et les banlieusards dans un grand jour offrirent à leurs fans une victoire large et bien méritée.
L'ASH, la tête ailleurs Les Hammamettois n'étaient pas dans leur jour samedi face à leurs voisins nabeuliens qui étaient les plus forts et les plus réguliers durant toute la rencontre. Il faut dire que la grosse machine offensive des Potiers a monté très vite dans les tours, propulsée par ses tireurs. Un bel effort qui s'est concrétisé par un écart de 14 points à la fin du premier quart temps (23-9) grâce à des actions bien orchestrées par Hédidane, Khayati et Mbarek. Leur investissement défensif leur donnait la main et offensivement, ils clouaient l'ASH au plancher (36-11) à la 14ème minute. Trop de balles perdues, des tirs mal cadrés, tout ceci permettait aux protégés de Najeh Abid de creuser l'écart à la fin de la première mi-temps (50-18) L'équipe nabeulienne a montré certes une bonne cohésion. Elle a construit avec brio son succès devant une équipe hammamettoise amorphe et méconnaissable. Au contraire, les orangers bien en jambes allaient dominer les débats. Physiquement et techniquement, le SN était dans sa peau. Ses joueurs affichaient de l'enthousiasme devant la prestation timide des protégés de Slah Youssef qui ne purent stopper l'élan des Potiers qui terminèrent la rencontre en roue libre (72-43)
L'USMo plus réaliste L'USMo a passé avec brio le cap de Kasserine qui, en rodage, n'a pas encore retrouvé sa vitesse de croisière. Les protégés de Walid Gharbi plus entreprenants et réalistes ont dominé les débats durant toute la rencontre face à des Kasseriniens mal inspirés. A Ezzahra, le match opposant le CSCheminots à El Manazah n'a pas eu lieu. La salle d'Ezzahra était fermée. Le gardien n'était pas au courant du déroulement de la dite rencontre malgré la présence de deux équipes et du corps arbitral. A qui incombe la faute ?