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La ruée sur les établissements privés
Enseignement
Publié dans Le Temps le 08 - 10 - 2008

Qualité des cours, suivi : cela fait pencher la balance
La rentrée scolaire dans le privé : la clientèle change, la vision des parents aussi qui pensent de plus en plus à un enseignement de qualité !
C'est la rentrée scolaire dans le privé. Après le public, plusieurs écoliers et lycéens ont pris depuis quelques jours le chemin de l'école avec un seul espoir : réussir.
Il est vrai que de plus en plus de parents sont fascinés par la qualité de l'enseignement dispensé dans certains établissements privés notamment le primaire. Objectif : un enseignement de qualité
Le nombre des élèves dans le privé est en augmentation. La clientèle du privé a changé ces dernières années. Plusieurs établissements malgré la concurrence résistent et font de leur mieux pour offrir un enseignement de qualité. Nos écoles privées ne reçoivent plus les ratés où les élèves en retard scolaire mais des élèves qui voient dans le privé comme une bouffée d'oxygène, encouragés par leurs parents qui pensent que l'enseignement public ne leur apporte pas les garanties qu'ils cherchent. Ce courant touche de plus en plus le primaire où on constate plusieurs parents qui optent pour le privé tout en cherchant une certaine qualité et un bon suivi pédagogique. Ils sont prêts à payer le maximum pour assurer la réussite à leur progéniture. Samir père de deux enfants, accaparé par le boulot, a décidé de les confier à une école privée primaire très réputée dans la capitale « Je n'ai pas assez de temps pour assurer un suivi pédagogique à mes deux enfants. Je suis pris par mon travail du matin au soir. Et là le privé l'assure puisque mes deux enfants sont entre de bonnes mains. Ils sont encadrés par de bons instituteurs. Il est vrai que je paye cher mais ça me tranquillise et ça m'évite beaucoup de tracasseries. » Neila a préféré aussi inscrire sa fille dans un établissement privé « J'ai opté pour le privé pour la qualité de l'enseignement dispensé. Avec plus de 30 élèves par classe, mon fils ne peut pas bien assimiler ses cours. J'ai remarqué qu'il a besoin de plus de soutien et de suivi et j'ai trouvé dans le privé un bon appui pour mon enfant : discipline stricte, cours de soutien dans les matières de base après les cours, devoirs à la maison, tous les moyens sont bons pour faire travailler l'élève. On est loin du public et c'est tout à fait normal que le taux de réussite est élevé et je pense que l'école privée a encore de beaux jours devant elle et ce n'est pas par hasard que certains parents optent pour ces temples du savoir » Mohamed Ali ne veut plus entendre parler du public « J'ai beaucoup souffert car l'enseignante de mon fils s'absente souvent. L'école fait appel à un intérimaire qui n'a aucune formation et cela influe sur la qualité de l'enseignement. Comment voulez-vous qu'un jeune instituteur puisse inculquer un bon enseignement à mon fils. J'ai bien réfléchi et je suis très satisfait actuellement du niveau de mon fils que j'ai sauvé car j'ai remarqué qu'il commence à déraper » Amel enseignante estime que « le privé est en train de gagner du terrain dans notre pays parce que tout simplement il a fait ses preuves dans certains établissements qui offrent aux élèves un enseignement de qualité. Je ne pense pas à certaines écoles qui sont jugées comme des refuges garderies qui recrutent les élèves souvent ratés. De nos jours, l'établissement privé peut se révéler payant et réconfortant si l'élève redouble d'efforts pour réussir. Une école privée pourra réussir dans sa mission si elle dispense à ses élèves un enseignement de qualité c'est-à-dire une bonne infrastructure, des équipements, des laboratoires et surtout un cadre pédagogique compétent. Or nous observons que certains établissements n'offrent pas toutes ces conditions. Ce qu'on constate souvent des enseignants stagiaires mal payés, une pédagogie inadaptée, des locaux vétustes. Ce qui influe certainement sur le rendement de l'école. D'autres établissements réussissent tout simplement parce qu'ils sont plus sérieux »

Le privé attire de plus en plus les élèves des classes terminales
Les élèves des classes terminales gonflent de plus en plus les rangs du privé où le succès est parfois garanti après une scolarité tout privé. L'enseignement privé pourra leur garantir les chances de réussite au bac surtout après la décision du ministère de l'éducation de compter les 25% dans la moyenne générale du bac. Ainsi il suffit que l'élève ait sa moyenne générale et le privé pourra lui assurer cette chance pour qu'il décroche son diplôme. Les attentes des parents sont grandes car le privé les rassure. L'école privée vit de plus en plus grâce à ces mutations et davantage de déçus du public se tournent vers elle. Devant la surcharge des classes dans le public, certains préfèrent une école plus sûre, plus efficace et plus disciplinée et certains établissements privés font le tri exigeant parfois des fortes moyennes pour y accéder car ils ont une réputation de sérieux dans l'encadrement des élèves. Sadok père de deux garçons croit toujours à l'enseignement privé « Mes deux enfants ne connaissent pas le privé depuis qu'ils sont dans le primaire. Certes c'est un sacrifice financier important. Je le fais volontiers car je pense toujours aux résultats. Avec des profs sérieux, une discipline rigoureuse et des élèves motivés, je pense je ne serai pas déçu. L'école privée aspire à une reconnaissance de son utilité. La qualité de nos jours, ça se paye et personnellement, je fais tout pour assurer une bonne scolarité à mes deux enfants. Le privé n'est plus un recours pour les ratés. Au contraire,il recrute de plus en plus d'élèves brillants. » Lyès directeur d'un établissement privé est catégorique « Je sélectionne mes élèves. Je n'accepte que les bons élèves c'est-à-dire qui ont plus de 12 de moyenne. Nous offrons un enseignement de qualité dispensé par de profs chevronnés et très compétents. Et cela me permet toujours d'avoir un taux de réussite au bac qui dépasse les 90% » Les écoles privées changent ainsi de clientèle et améliorent leur image. Certaines sont devenues très cotées et refusent même des élèves, sélection oblige. Au prix d'un effort financier, les parents font du sacrifice et espèrent un sursaut qu'ils n'attendent plus peut-être du public ! Il est vrai que d'autres élèves des classes terminales optent pour le privé tout simplement pour améliorer leur moyenne. C'est le cas de Mehdi qui prépare cette année son bac économie « Je suis un élève moyen. Mon objectif est de décrocher le bac et là il faut être calculateur c'est-à-dire avoir une bonne moyenne. Chose que je ne peux l'avoir dans le public. Je pense surtout au rachat et sans les 25% on ne peut pas aller loin. C'est pourquoi, le privé m'offre une opportunité de réussir » Bref, tous les moyens sont bons pour poursuivre ses études et tous les chemins mènent à la réussite comme nous l'a dit un enseignant retraité !


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