Il est indéniable que la violence prend de plus en plus de l'ampleur dans nos contrées. C'est un fléau en passe de gangrener et de miner tous nos acquis si d'aventure on ne se mettait pas de suite en campagne pour le combattre sans relâche. Que des armes blanches soient utilisées comme moyens d'extorsion par des délinquants notoires et fichés dans les différents commissariats du pays, " passe ", mais que pareilles manœuvres soient l'apanage de certains de nos élèves, cela pose problème, un grave problème. Un maillon de la chaîne a sauté quelque part. Avons-nous failli à notre tâche, nous autres adultes ? C'est à croire que oui, devant la difficulté de parer à cet état de fait. Assad Ibnou El Fourat à Hammam-Chatt, . ce lundi, l'élève en question, attendait tranquillement sur le quai à midi le train devant le ramener à son domicile à Borj Cedria. Un autre élève du même établissement l'aborda et lui intima l'ordre de lui remettre sa montre de valeur. Requête agrémentée naturellement par l'exhibition d'un coutelas grandement persuasif. Mais (A) refusa de se séparer de son bien. Suffisant pour sonner le hallali. Une quinzaine de copains du malfaiteur en herbe rappliquèrent et infligèrent une "correction " exemplaire au résistant. Celui-ci s'en sortit avec des lésions multiples et une plaie large et profonde du cuir chevelu. Des quais livrés à eux-mêmes en plein jour, et surtout aux heures où des élèves quittent les bancs des lycées, cela fait désordre. Une présence sécuritaire serait fort souhaitable histoire de préserver nos enfants de pareils dépassements hautement préjudiciables.