Tunis - Le Temps : Quatre jeunes hommes, dont deux en état de fuite ont été impliqués dans une affaire de viol. Les faits ont éclaté suite à une plainte présentée par une jeune fille au commissariat de police à Radès, qui déclara qu'alors qu'elle était en compagnie de son ami dans la voiture de celui-ci, quatre énergumènes leur avaient subitement barré le chemin. Ils étaient armés de couteaux et de gourdins. Ils se ruèrent sur son compagnon, qui était au volant de sa voiture pour le rouer de coups. Puis ils obligèrent la jeune fille à descendre de la voiture sous la menace. Ils l'entraînèrent dans la maison de l'un d'eux pour attenter à sa pudeur, par la force et tour à tour à plusieurs reprises. Ils tentèrent de la violer, mais la jeune fille leur résista malgré leur menace. En tout état de cause, s'ils ne parvinrent pas à la violer, il n'empêche qu'ils la séquestrèrent et attentèrent à sa pudeur. Devant sa résistance et de peur d'éveiller l'attention des voisinages, ils l'abandonnèrent en prenant la fuite. Elle se dirigea tant bien que mal et malgré son état piteux au commissariat de Radès pour porter plainte en donnant le signalement de ses agresseurs. Les agents de la brigade criminelle de la région parvinrent à mettre les mains sur deux des quatre énergumènes. Ils nièrent de prime abord les faits incriminés, tout au long de la procédure. Inculpés de séquestration illégale, attentat à la pudeur et violence sur la personne d'une jeune fille, les deux délinquants, comparurent devant le tribunal, tandis que les deux autres restaient toujours en état de fuite. L'avocat de la défense plaida l'absence de preuves, malgré les lourdes présomptions de nature à confirmer l'accusation et dont entre autre la reconnaissance par la victime de ses agresseurs, pendant la confrontation. Cependant le tribunal les déclara coupables et les condamna à des peines allant de quatre à 12 ans de prison (ferme pour les deux accusés arrêtés et par défaut pour les deux autres en fuite.