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On ouvre des chantiers, mais c'est le transport qui trinque
Dysfonctionnements
Publié dans Le Temps le 21 - 10 - 2008

Le trafic métropolitain entre la place Barcelone et le TGM est paralysé partiellement en raison des travaux entrepris au niveau de l'avenue de la République pour la construction d'un pont. Ces travaux s'achèveront au mois de juin prochain, d'ici là, une seule voie est opérationnelle.
Le TGM n'est plus accessible qu'à la ligne 1 de Ben Arous. Toutefois, la fréquence des voyages est révisée à la baisse, il y a seulement un métro toutes les 45 minutes, alors qu'avant les perturbations il y en avait un toutes les 13 minutes pendant les heures creuses et toutes les 6 minutes aux heures de pointe. Pour la ligne 4, le terminus c'est la place Barcelone.

Le voyageur pénalisé
Les usagers de cette ligne se rendant à la banlieue nord étaient obligés de recourir à d'autres moyens pour parvenir jusqu'au TGM, la station de correspondance. En fait ils disposaient de deux possibilités : aller à pied ou prendre un taxi. La première option n'était pas vraiment une solution, car la distance à parcourir n'est pas simple, il y a au moins 2 kilomètres à faire à pied. La seconde non plus n'en est pas une, étant donné qu'elle donne lieu à des dépenses supplémentaires. Ces deux choix obligés ont occasionné des problèmes physiques et matériels aux usagers qui ont subi les conséquences d'une faute dont ils ne sont pas les auteurs, ils ont payé pour les autres qui ne sont autres que les responsables de la TRANSTU. Tout le monde n'a pas la force physique nécessaire pour faire de la marche quotidiennement à l'aller et au retour, parcourir un espace aussi important. Tout le monde n'a pas des moyens financiers suffisants pour prendre un taxi deux fois par jour et payer 2 dinars pour relier les deux lignes. Quelqu'un qui emprunte un moyen de transport commun ne peut pas se permettre ce luxe. Et là on veut parler en particulier des étudiants qui comptent parmi les plus nombreux à suivre ce circuit. Dans la banlieue nord, il y a deux grandes destinations : l'IHEC de Carthage et l'école d'architecture de Sidi Bou Saïd. Abstraction faite de tout cela, pourquoi payer pour un trajet déjà payé ?
Quel que soit le moyen adopté pour se rendre au TGM, que l'on choisit l'épuisement physique ou l'éreintement de la bourse, il y a toujours une perte considérable de temps. Aller à pied prend en moyenne un quart d'heure, les plus lents y mettent pas moins de 20 minutes et les plus véloces pas moins de 10. En taxi aussi on risque de passer la même durée, car il n'est pas disponible à tout moment et il n'est pas non plus volant, on doit miser sur la chance pour en trouver un et échapper à l'embouteillage.

Le rafistolage
Il a fallu attendre toute une semaine pour que TRANSTU trouve enfin une solution : à partir d'hier, un bus relie la place de la République au TGM toutes les 20 minutes. Pendant toute cette période, le voyageur se donnait tant de peines qui s'ajoutaient à son lot quotidien de tracas. Imaginez un peu son état physique et psychologique à son arrivée au lieu d'études ou de travail, il était bien sûr effondré à cause de cette course qu'on lui a imposée pendant toute une semaine. Il s'élançait dans tous les sens à la recherche du moyen le plus susceptible de lui assurer un gain de temps, mais en dépit de sa bonne volonté et des grands efforts fournis, il risquait de ne pas être à l'heure, parce que tout ne dépend pas de lui. Le soir, il poursuivait sa course, il rentrait chez lui complètement éreinté. Avec une corvée pareille, la nuit est insuffisante pour la récupération.
Une société de transport est tenue d'amener les voyageurs à la destination indiquée, elle doit leur rendre la contre-partie du tarif qu'ils payent. Et quand survient un incident perturbant le trafic régulier, il est de son devoir de trouver les solutions idoines à temps pour pallier ces défaillances. En aucun cas, elle ne peut se permettre de pénaliser le client en l'obligeant à endurer les conséquences d'une imperfection dont elle est le seul auteur. La mesure prise est provoquée par les contestations des gens alors qu'elle aurait dû être prévue avant le commencement des travaux. Et lorsque la décision n'est pas arrêtée à l'avance et qu'elle est une réaction et non pas une action, il faut s'attendre à du rafistolage et non pas à une vraie solution. Car la mise en place de ce bus résout le problème en partie, il met fin au calvaire des usagers de la ligne 4 et non pas à ceux de la ligne 1 qui, eux, continuent à attendre 45 minutes pour se rendre au TGM, ceux qui sont pressés doivent se débrouiller, ils n'ont qu'à compter sur leurs propres moyens pour être à l'heure. On aurait pu imposer le même régime au métro de Ben Arous, et l'arrêter à la place Barcelone, et assurer une navette par métro entre cette dernière et le TGM avec la même fréquence que le bus, c'est-à-dire 20 minutes, ainsi les usagers des deux lignes 1 et 4 seraient satisfaits.
On espère que dans les prochains travaux des tracasseries pareilles seront évitées, la tâche n'est pas difficile à accomplir, il suffit d'être prévoyant et de penser un peu à l'intérêt du client.


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