Comme si la crise financière aiguë à laquelle Jendouba Sport est en proie depuis des mois ne suffisait pas, voilà, encore que toutes les issues de secours se ferment et que bien des catégories de jeunes s'en retrouvent du coup, menacées de forfait faute de fonds de roulement et de moyens de transport disponibles. A en croire le secrétariat du club, privés des minibus octroyés par la Présidence de la République au profit des jeunes dans chaque gouvernorat du pays, et interdits de certaines facilités accordées par la SNTRI aux équipes sportives dans d'autres régions, Jendouba Sport pourrait dans les prochaines semaines, se retrouver dans l'incapacité d'assurer le transport de tous ses jeunes joueurs évoluant sur le terrain de l'adversaire. Si, par malheur, cela venait à se produire, Samir Akremi and " co " n'auraient d'autre choix que de rendre le tablier à ceux qui les ont désignés ou bien puiser encore dans leurs propres bourses afin de sauver leur propre honneur ainsi que celui de l'association. Dilemme somme toute douloureux mais dont le règlement malheureusement, ne saurait attendre davantage.
Hommage tardif Lors de sa dernière réunion, le Bureau fédéral de la FTF a pris l'heureuse initiative d'honorer nombre de personnalités sportives, qui parmi le corps arbitral, qui parmi les post-présidents de clubs, qui encore parmi les anciens responsables sportifs nationaux. Le récipiendaire " rouge et noir " de cette belle distinction n'est autre que Sadok Louizi, ex-président pendant dix-sept ans de la glorieuse ASSA (Association Sportive de Souk-El Arbâa) des années 70 et 80, et que les supporters de l'actuelle JS, aiment à appeler " le père spirituel du club ". Le geste fédéral a été certes, beaucoup apprécié dans tout Jendouba, mais d'aucuns pensent qu'il aurait pu intervenir plus tôt, tant Sadok Louizi a marqué de son empreinte une bonne partie de l'histoire du club nordiste. Mieux vaut tard que jamais, en tout cas !