Enumérer les maladies sexuellement transmissibles(MST) ou vénériennes n'est point la finalité de cette approche. Des spécialistes en la matière autrement plus spécialisés dans ce volet sont mieux indiqués pour le faire avec plein de détails sur la gonococcie ; la blennorragie ou chaude pisse communément appelée à tort « chopisse » et qu'on croit traiter avec cette émulsion miracle du persil bouilli ; la syphilis ; voire le sida. Ce que nous tenons surtout à développer et par ricochet, à attirer l'attention des deux partenaires dans l'affaire nonobstant leur âge, ce sont ces rencontres fortuites, voire ces connaissances de longue date aboutissant inéluctablement à des relations intimes non protégées. L'émancipation des mœurs et des habitudes ; la mixité ; les chaînes satellitaires ; la faiblesse des parents fermant les yeux sur le retour tardif en soirée de la petite, le foisonnement de ces studios et appartements qu'on loue facilement à la journée voire à l'heure, la facilité relative de se débarrasser rapidement d'une grossesse non désirée, font que désormais rencontrer des ados se baladant en couples même tard dans la nuit ne choque plus.
Education sexuelle nulle Passe encore pour les randonnées, mais quand les lignes rouges, pour nous autres à l'esprit étroit, sont approchées d'un peu trop près, la donne devient dramatique. Une chose est certaine cependant, l'éducation sexuelle chez le plus clair de cette gente à la limite libertine est au plus bas pour ne pas la qualifier de nulle. Fausses croyances, notions sommaires complètement erronées, intime conviction que les apparences du partenaire et son rang social dans la hiérarchie sont fatalement un gage certain de son innocuité de sa bonne santé et puis ce vieil adage qui nous tient à tous tellement à cœur : ça n'arrive qu'aux autres !
L'habit qui fait le moine ! Autrement comment expliquer, qualifier cette insouciance à monter aux côtés d'un conducteur, d'une voiture luxueuse ou pas, et qu'on ne connaît pas auparavant ? Qui nous dit qu'il ne s'agit pas d'un détraqué, d'un sadique, d'un déséquilibré, d'un tueur ? Son aspect extérieur, sa mise, son langage poli, ses manières fines ? Foutaises ! Du trompe à l'œil, un appât machiavéliquement travaillé, manigancé tout simplement pour « tomber » les écervelées croyant que l'habit fait le moine. Et quand bien même, admettons-nous que toutes ces hypothèses soient non fondées, en se donnant à un inconnu ne risque-t-on pas de collecter dans la foulée une maladie infectieuse ? Et si ce partenaire si « présentable » était atteint de la syphilis voire du sida ? En acceptant de prendre le risque de l'accompagner, s'est -on un seul instant posé cette question pourtant si simple : Pourquoi il a opté pour moi ; Par amour ? Sûrement pas, donc par vice ! Et qui me garantit que 30 minutes auparavant il n'était pas dans les bras d'une autre partenaire atteinte d'une maladie vénérienne qu'il risque de transmettre à la suivante proie ? Logiquement, un conducteur qui invite la première venue à l'accompagner ne peut être indéniablement à sa première expérience, donc ayant vadrouillé un peu partout, un arsenal monstre de maladies qu'il doit trimballer et s'amuser à essaimer au gré des rencontres. Le système est appelé par les toubibs de (vases communicants).
Autre aspect de l'insouciance, le conducteur en faisant monter dans son véhicule une fille disons canon volet élégance, taille, beauté, parfum, maquillage, etc. Est-ce qu'il est certain que cette merveille consentante est saine, non porteuse d'une maladie terrible ? Le fait qu'elle ait accepté de l'accompagner n'est-il pas suffisant pour qu'il sache à qui il a affaire et déguerpisse vite fait sans demander son reste Même approche concernant les personnes se connaissant de longue date au travail ou ailleurs. Aussi bien le supérieur hiérarchique que la subordonnée pimpante peuvent être porteurs d'une maladie sexuellement transmissible masquée habilement par les habits d'apparat.