En concédant le nul au Club Africain au "Mhiri" même, le Club Sportif Sfaxien voit l'écart le séparant du leader espérantiste se chiffrer à neuf points. Le terrain ainsi perdu par les "Noir et Blanc" est devenu très difficile à surmonter. Bien sûr qu'ils ne sont pas irrémédiablement distancés dans la mesure où quinze journées restent encore à négocier. Mais on les voit mal se replacer sérieusement dans la course au titre avec un tel retard. Le groupe sfaxien est-il en train de payer le tribut du marathon de football auquel il est constamment confronté depuis le début de la saison découlant de ses nombreux engagements? A titre d'exemple: depuis la finale retour de la Coupe de la CAF les Clubistes de Sfax en seront demain à leur quatrième match, cette fois en Coupe, contre EMMahdia. Mais droit de souligner aussi que la formation sfaxienne a été sérieusement pénalisée par l'arbitrage. sans remonter loin dans le temps, le CSS a été privé lors des trois précédentes journées de trois pénalties des plus évidents contre l'ASMarsa, le CAB et dernièrement le Club Africain, admis même par la "Moviola" de l'émission sportive dominicale. La faute pourtant sur le joueur sfaxien était à chaque fois apparente et ne prêtait au moindre équivoque à l'image de celle qu'a commise Bilel Ifâ qui a violemment chargé Karim Nafti à l'intérieur de la surface de réparation clubiste lui causant à l'occasion une sérieuse blessure devant l'obliger à un mois de repos. L'arbitre Aouaz Trabelsi qui était le seul à ne pas avoir "vu" la faute qui s'est produite sous ses yeux, au lieu d'accorder le penalty aux Sfaxien d'avertir Ifâ désigna, mine de rien, le corner. C'est vrai que les erreurs d'appréciation des arbitres font partie de la règle du jeu. Des erreurs à répétition: Suspect! Mais il y a erreurs et erreurs. Surtout quand celles-ci se reproduisent régulièrement au détriment de la même équipe. Moncef Sellami il est vrai n'est pas de la même nature protestataire de son prédécesseur. Avec un Slaheddine Zahaf à la tête du club "Noir et Blanc" parions que la "polémique" avec la commission nationale d'arbitrage et les instances de la FTF aurait été déclenchée depuis un bon moment... comme au "mauvais vieux temps".