L'argent de la vente d'Opoku d'un montant rappelons-le, de 3,6 millions de dinars devra servir au payement des nombreux créanciers du club dont certains ont eu recours à des huissiers notaires dans leurs tentatives de toucher leur dû ce qui n'a pas été sans porter un sévère coup à l'image de marque du CSSfaxien. Le nouveau bureau présidé par Moncef Sellami a tant bien que mal réussi à faire face aux dépenses que nécessite la gestion quotidienne, estimées entre 20 et 25 mille dinars par jour, mais il lui était très difficile voire impossible de faire face à la montagne des dettes que lui a léguées le bureau précédent dépassant les quatre millions de dinars. Avec la manne du transfert du Ghanéen et la prime de la victoire finale en Coupe de la Coupe de la CAF (de l'ordre 750 mille dinars de la Coupe de la CAF) la trésorerie du club "Noir et Blanc" vient en un laps d'une semaine d'être renflouée d'un peu plus de 4,3 millions de dinars. Ce pactole est à même donc d'éponger la quasi totalité des dettes, rendant le club entièrement solvable.
Un effectif à renforcer impérativement Le redressement des finances autorise aussi les responsables à penser sérieusement au renforcement de l'équipe seniors de football dont l'effectif actuel n'est pas de nature à permettre au groupe d'honorer avec la réussite escomptée ses nombreux engagements, sur le plan local et extérieur (coupe et championnat, champion's league arabe et coupe de la CAF). La défense est suffisamment performante pour se suffire de son actuel effectif surtout avec la reprise de la compétition par A. Hadj Messaoud et le rempilement de F. Gharbi. Mais les deux compartiments qui doivent être consolidés sont le milieu et l'attaque . Le CSSfaxien dans l'état actuel des choses a besoin de deux demis offensifs de qualité. Deux hommes seulement répondent aux critères de qualité, S. Naby et Nafti et encore ce dernier ne peut reprendre que dans cinq ou six semaines suite à une sérieuse blessure contractée en cours du match contre le C.Africain. L'attaque sfaxienne est confrontée à un contexte plus difficile encore. Le seul attaquant qui était en grande forme et ayant des qualités à en revendre en l'occurrence Opoku est parti sous d'autres cieux. Kouassi malgré toute sa bonne volonté n'arrive pas toujours à donner le meilleur de lui-même à cause de problèmes de santé qui durent depuis de longs mois et qui nécessitent une intervention chirurgicale. Guemamdia lui tarde toujours à trouver ses sensations de buteur. Même chose pour le Mauritanien d'origine guinéenne Da Silva qui se cherche toujours. Comme on peut le constater le groupe a besoin à ce niveau au moins de deux attaquants de valeur en mesure d'apporter à ce compartiment le plus escompté.