Mongi Bhar, le président HHhhammam-Lifois est connu par son franc-parler. C'est un monsieur qui a l'habitude de ne point mâcher ses mots et d'appeler les choses par leur nom. De par sa formation, il n'est pas enclin à plier l'échine devant les injustices. Convoqué une première fois à comparaitre devant le comité d'éthique, il fit la sourde oreille et ignora « l'invitation » avec superbe. Mais les décideurs persistèrent à le convoquer de nouveau pour le 16 de ce mois. Nous avons donc approché le président Hammam-Lifois pour connaitre les raisons de son refus à obtempérer aux requêtes de cette commission ; Déclaration : « Pour commencer, je voudrais souligner que je suis un homme rompu à la discipline et que je n'obéis qu'aux structures légales et reconnues. Deux raisons me poussent à ne point me présenter à cette commission : Premièrement, c'est une instance( ?) dépourvue de toute assise légale ou juridique. Elle ne se targue d'aucune légitimité pour me convoquer et prétendre juger le comportement d'un président de club. En second lieu, et là je réponds à votre question, l'année dernière, mon collègue Slaheddine Zahaf a été traduit devant cette commission pour avoir incité ses poulains à quitter la pelouse lors de la fameuse rencontre CSS-EST avec la sanction que tout le monde connait. Traduire Mongi Bhar devant cette « Juridiction »( ?) pour avoir tout fait lors de la rencontre CSHL-EST pour empêcher ses joueurs de quitter le terrain est une aberration à mon sens. Je précise que ce jour là, aucun responsable du banc, en dehors de mon humble personne, n'aurait réussi à calmer les esprits surchauffés des joueurs et à les contraindre à reprendre le jeu. En président d'un club glorieux qui n'a eu de cesse de respecter l'éthique sportive, je ne me suis jamais hasardé à enfreindre les règles qui régissent les bonnes relations avec toutes les instances officielles. Donc je ne vois nullement de raisons objectives pour pareille attitude à mon endroit. »